BTR-Services de nouveau sur les rails
L’entreprise ICT de Boom a mis un peu plus longtemps que prévu pour sortir de la LCE (Loi sur la Continuité des Entreprises), mais la voici prête à repartir de plus belle six mois plus tard.
L’entreprise ICT de Boom a mis un peu plus longtemps que prévu pour sortir de la LCE (Loi sur la Continuité des Entreprises), mais la voici prête à repartir de plus belle six mois plus tard.
BTR-Services avait en décembre dernier fait l’objet d’une protection contre ses créanciers par voie de la LCE. Initialement, son CEO, Luc Vandergoten, pensait pouvoir redémarrer dans les trois mois, du fait qu’avant la LCE déjà, l’entreprise avait développé une nouvelle stratégie. Finalement, six mois se sont avérés nécessaires, mais aujourd’hui, elle peut poursuivre ses activités.
“Dans une première phase, nous pensions que les créanciers seraient d’accord avec le plan. Mais tel ne fut pas le cas de tous, ce qui fait que sur les conseils de nos juristes, nous avons opté pour un accord collectif”, déclare Vandergoten. Dans le cas d’un plan collectif, il suffit en général de rallier à sa cause une majorité de créanciers (tant en nombre qu’en valeur). BTR-Services a réussi dans ce cadre à convaincre l’ONSS, son principal créancier.
Les créanciers eux-mêmes récupéreront 85 pour cent des montants impayés. Pour les pouvoirs publics (impôts et ONSS), ce sera 100 pour cent, hors suppléments réclamés.
Vandergoten est satisfait que son entreprise soit sortie de l’ornière: “Ce n’est certainement pas une bonne chose. Mais il faut continuer à se battre, conjointement avec le personnel, et à communiquer de manière ouverte.” Aujourd’hui, BTR-Services occupe une soixantaine de personnes. Le but est d’en arriver graduellement, au cours des deux prochaines années, à 90-100 collaborateurs, ce qui correspondrait aux effectifs d’avant la crise bancaire.
Cette crise bancaire a signifié du reste quasiment l’arrêt de mort de l’entreprise. Mais la nouvelle stratégie ouvre de nouveaux horizons. C’est ainsi que BTR-Services va se focaliser également sur le bureau sans papier, la ‘legacy migration’ et l’open source dans le centre de données. L’entreprise est aussi devenue ‘preferred vendor’ de Bpost, qui a ramené ses fournisseurs ICT de 123 à 23. “Nous sommes heureux de satisfaire à leurs critères.”
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