182 emplois à la trappe chez Stefanini Belgique
Au centre d’appels Stefanini d’Evere, la plupart des employés ont arrêté le travail, après avoir été informés que 182 postes de travail sur les 240 que compte l’entreprise, allaient disparaître. De source syndicale, l’on affirme que la direction a agi de manière irresponsable et parle de mauvaise gestion. De son côté, la direction ne souhaite provisoirement pas s’exprimer.
Au centre d’appels Stefanini d’Evere, la plupart des employés ont arrêté le travail, après avoir été informés que 182 postes de travail sur les 240 que compte l’entreprise, allaient disparaître. De source syndicale, l’on affirme que la direction a agi de manière irresponsable et parle de mauvaise gestion. De son côté, la direction ne souhaite provisoirement pas s’exprimer.
La raison de ces suppressions d’emplois est à chercher dans le fait que l’entreprise télécom Belgacom ne prolongera pas le contrat qu’elle a signé avec Stefanini. “Stefanini avait basé son activité sur un seul client”, réprouve Geert Haverbeke, secrétaire du syndicat socialiste. “Le contrat n’intégrait en outre aucun volet social, et Stefanini n’a jamais pris de dispositions en la matière. Le management s’octroyait cependant des bonus.”
Les syndicats ciblent en première instance la direction de Stefanini. Vendredi dernier, le personnel ne répondait plus aux appels adressés à Belgacom, contrairement à ce week-end. Aujourd’hui à 10 heures, une nouvelle grève sera déclenchée chez Stefanini. Elle se poursuivra toute la journée. “Nous irons ensuite chez Belgacom”, explique Haverbeke, qui va solliciter une solution pour le personnel dans son ensemble à l’entreprise télécom. “Nous voulons des garanties permettant aux collaborateurs de rejoindre d’autres callcenters aux mêmes conditions, qui sont du reste minimales.”
Dans une réaction, Belgacom explique qu’elle travaille avec ses propres centres d’appels, plus 5 à 6 entreprises externes en assistance. “Le contrat conclu avec Stefanini ne sera pas prolongé pour toute une série de facteurs”, déclare Jan Margot, porte-parole de Belgacom. Le prix ne serait cependant pas l’élément déterminant. Selon Margot, il est encore malaisé de connaître l’impact de la grève au sein du callcenter d’Evere.
Belgacom indique aussi qu’il y a plus de 200 places vacantes dans ses centres d’appels et chez ses partenaires externes, ce qui permettrait probablement aux collaborateurs de Stefanini de retrouver rapidement du travail. “Ils ont en outre une longueur d’avance”, affirme Margot. “Peut-être pourront-ils obtenir de meilleures conditions. Ajoutons encore que Belgacom propose même des contrats à durée indéterminée.”
Source: Belga
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