Un Belge sur trois n’a encore jamais utilisé d’outils d’IA
Un Belge sur trois n’a encore jamais utilisé l’IA générative telle que ChatGPT. Voilà ce qui ressort d’une enquête effectuée à la demande de Deloitte auprès de 2.714 Belges entre 16 en 75 ans.
Même si trois Belges sur cinq sont au courant de l’existence d’outils d’IA générative – permettant de générer automatiquement du contenu, des textes, des photos, etc. -, plus d’un tiers n’en ont encore jamais utilisés, selon Deloitte. ChatGPT est l’outil d’IA générative le plus connu en Belgique: plus de la moitié des utilisateurs y fait référence. Parmi les autres outils souvent utilisés, citons Snapchat My AI et Microsoft Copilot.
Différences singulières
De l’enquête effectuée en juillet de cette année, il apparaît également que les hommes et les femmes utilisent l’IA générative d’une manière différente. C’est ainsi que la moitié des hommes connaissant l’IA l’ont déjà utilisé à des fins personnelles, alors que chez les femmes, elles ne sont qu’une sur trois.
Il existe aussi des différences singulières dans la façon dont les régions belges considèrent et appliquent l’IA générative. C’est à Bruxelles qu’on trouve le plus gros pourcentage de personnes connaissant et utilisant l’IA. La capitale fait donc mieux que la Wallonie et la Flandre. Néanmoins, c’est le Bruxellois qui a le moins confiance dans la précision de cette technologie. Moins de la moitié des participants à l’enquête à Bruxelles (44 pour cent) croit que l’IA fournit des résultats précis, contre un sur deux en Wallonie (49 pour cent) et en Flandre (51 pour cent).
40 pour cent déclarent que leur entreprise encourage l’utilisation de Gen AI
Deux Belges sur cinq (40 pour cent) indiquent que leur entreprise encourage l’utilisation de l’IA générative. Quasiment un sur trois déclare que son employeur n’applique pas de politique concernant l’utilisation de l’IA générative au travail. En outre, 77 pour cent des employés qui utilisent l’IA dans le cadre de leur travail, croient que celle-ci leur facilitera la tâche dans les deux années à venir. Et 72 pour cent estiment que l’IA rendra leur travail plus agréable.
L’évolution et l’utilisation de l’IA générative suscitent cependant aussi chez pas mal de Belges la crainte de perdre leur emploi. Deux hommes sur cinq craignent que l’IA remplacera leur emploi, contre 32 pour cent seulement chez les femmes.