Zetes: “Une profitabilité acceptable”
Si les résultats de Zetes sont assez contrastés en termes de chiffre d’affaires selon l’activité, c’est surtout la trésorerie positive qui réjouit sa direction. En attendant des jours meilleurs…
Si les résultats de Zetes sont assez contrastés en termes de chiffre d’affaires selon l’activité, c’est surtout la trésorerie positive qui réjouit sa direction. En attendant des jours meilleurs…
Si son chiffre d’affaires groupe s’est replié de 11% à 83,8 millions EUR, Zetes n’en constate pas moins des différences assez sensibles selon l’activité. Ainsi, le Goods ID (identification de biens dans les secteurs de la production, de la distribution, du transport, de la logistique, etc.) a reculé de 19% à 64,5 millions EUR, alors que les ventes en People ID (identification de personnes en connexion avec des bases de données, registres, etc., surtout dans le secteur public) ont augmenté de 23,5% à 18,8 millions EUR.
Autre motif de satisfaction pour le CEO, Alain Wirtz, une marge qui s’améliore et un profit net de 3 millions EUR (contre 3,5 millions au 1er semestre 2008), tandis que le cashflow atteint désormais 9,1 millions EUR, contre 5,3 millions un an plus tôt. “Les comptes de résultats sont bien sous contrôle et la trésorie est positive”, se réjouit-il, avant d’estimer que “Zetes a plutôt gagné des parts de marché.”
Au niveau Goods ID, l’activité a surtout été marquée par l’acquisition de Bopack Systems (impression et pose automatique d’étiquettes) en janvier, tandis que les projets ont largement été postposés. En revanche, le secteur public reste très actif avec les projets de carte kids-ID en Belgique et de carte eID au Portugal, tandis que l’Afrique est très dynamique (Côte d’Ivoire et Congo notamment)
Pour le 2e semestre, Zetes espère conquérir de nouvelles parts de marché et dit regarder des dossiers d’acquisition, essentiellement dans une optique d’extension géographique. De même, les perspectives seraient “encourageantes” dans le People ID, grâce aux contrats avec Israël et le renouvellement des eID en Belgique, tandis que les mesures régulatoires dans le Goods ID pourraient doper les ventes (gestion du cycle de vie dans le pharma par ex.). “L’année 2010 devrait être de très bonne facture”, ose encore Alain Wirtz.
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