Grâce au rachat par Zetes, quelque dix à quinze d’entre elle pourront garder leur emploi.
Zetes, le producteur bruxellois de solutions et de services d’identification automatique de biens et de personnes, reprend les activités de l’entreprise néerlandaise PHI Data en faillite. Zetes entend ainsi renforcer ses équipes existantes aux Pays-Bas et y accroître sa présence géographique.
Aucun détail financier concernant la reprise n’a été communiqué. Avant la faillite, une trentaine de personnes travaillaient chez PHI Data. Grâce au rachat par Zetes, quelque dix à quinze d’entre elle pourront garder leur emploi, selon la porte-parole de Zetes.
Pour Alain Wirtz, CEO de Zetes, cette reprise ‘n’aura pas d’impact substantiel sur la structure comptable de Zetes’, et pourra être rapidement réalisée ‘grâce à la trésorerie nette du groupe’. Zetes s’attend à ce que PHI Data réalise un chiffre d’affaires annuel compris entre 4 et 5 millions d’euros.
PHI Data conçoit, programme, intègre et assure la maintenance de solutions Auto-ID et de compilation de données, qui sont utilisées dans diverses branches, telles que l’industrie, la logistique, les soins de santé, les services aux collectivités, les pouvoirs publics et les institutions financières.
Pour sa part, le Groupe Zetes est installé à Bruxelles et dispose de filiales en Belgique, en Côte d’Ivoire, au Danemark, en Allemagne, en France, en Grèce, en Irlande, en Israël, en Italie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Espagne, au Royaume-Uni et en Suisse. Zetes occupe actuellement plus de 800 personnes. Son chiffre d’affaires consolidé en 2009 s’est établi à 167,5 millions d’euros.
Update: Par souci de clarté, il s’agit ici de la filiale néerlandaise de PHI Data. Dans un communiqué de presse sur le site web de PHI Data Belgique, le general manager, Guy Couder, déclare que cela aura peu d’impact sur les activités en Belgique et au Luxembourg. Au Belux, l’entreprise a pris une autre voie: “PHI DATA NV/SA est active depuis quasiment 30 ans sur le marché belge et luxembourgeois. Nous n’avons évidemment pas été épargnés par la crise, mais nous avons réalisé les restructurations qui s’imposaient. Nous avons adapté notre stratégie et notre vision à la nouvelle réalité économique. Avec des conséquences positives à la clé: nous enregistrons de nouveau des chiffres en hausse.”
