Zenitel va se concentrer sur la Secure Communication
Zenitel va se focaliser entièrement sur les Secure Communication Systems, tout en conservant quand même 15 pour cent de ses activités d’intégration systèmes en Belgique et aux Pays-Bas.
Zenitel va se focaliser entièrement sur les Secure Communication Systems, tout en conservant quand même 15 pour cent de ses activités d’intégration systèmes en Belgique et aux Pays-Bas.
Le département Secure Communication Systems, qui a représenté au premier semestre un chiffre d’affaires de 26,5 millions d’euros, s’occupe de développer des systèmes de commutation à base IP pour notamment les chantiers navals, aéroports et prisons. Ce segment connaît une croissance de 4,5 pour cent. Les partenaires en Belgique sont Damovo et Televic.
La division networks demeurera elle aussi sous le giron de Zenitel. Il s’agit notamment des activités sans fil dans les Caraïbes et dans le triangle Randstad aux Pays-Bas. Conjointement avec SCS, elle représente un chiffre d’affaires semestriel de 33,5 millions d’euros qui devrait se maintenir aussi au second semestre. Aucun bénéfice net ne devrait venir s’ajouter.
Malgré son chiffre d’affaires en forte baisse, Zenitel continue d’ailleurs d’être cotée en Bourse. Eric Van Zele, président du conseil d’administration, a racheté 85 pour cent des activités d’intégration systèmes aux Pays-Bas par le biais du mécanisme d’investissements Crescent. L’accord a été signé le 21 août. En Belgique aussi, Crescent chapeautera 85 pour cent des activités. Les deux unités garderont d’ailleurs l’appellation Zenitel.
L’unité belge occupe 70 collaborateurs sous la direction du managing director, Alain Van Den Broeck, qui dirige également la France (10 collaborateurs). Aux Pays-Bas, l’unité compte 47 personnes. Le CEO de Zenitel, Eugène Beckers, siège aussi en tant qu’observateur dans les deux conseils d’administration.
Au premier semestre de cette année, l’intégration systèmes représentait encore un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros contre 13,3 millions en 2008. La perte brute au premier semestre de 2008 avoisinait cependant encore les 4 millions d’euros qui ont été ramenés à 464.000 euros durant les six premiers mois de cette année. L’endettement en Belgique (2,2 millions d’euros) et en France (0,9 million d’euros) a été entièrement épongé par Crescent.
Eugène Beckers est satisfait: “Nous revenons de loin. Cela aurait pu aller nettement plus mal. Nous avons redressé la barre et pouvons recommencer à construire pas à pas.”
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