WDC: CloudSphere prend forme
Voici un an, nous évoquions les ambitions du Wallonie Data Center (WDC) qui venait de renouveler ses infrastructures pour se lancer dans l’informatique en nuage, en plus de l’hébergement. Désormais, WDC a structuré ses services selon deux axes. D’une part, l’hébergement et la colocation, son métier historique. Un service qui continue à progresser, malgré la crise. “Nous avons connu une croissance de 21% sur notre chiffre récurrent, avec beaucoup de nouveaux clients, surtout régionaux”, se félicite Thomas Rulmont, Operating Officer de WDC qui cite notamment Carat Duchatelet comme référence (nombre de clients préfèrent pourtant garder l’anonymat).
Voici un an, nous évoquions les ambitions du Wallonie Data Center (WDC) qui venait de renouveler ses infrastructures pour se lancer dans l’informatique en nuage, en plus de l’hébergement.
Désormais, WDC a structuré ses services selon deux axes. D’une part, l’hébergement et la colocation, son métier historique. Un service qui continue à progresser, malgré la crise. “Nous avons connu une croissance de 21% sur notre chiffre récurrent, avec beaucoup de nouveaux clients, surtout régionaux”, se félicite Thomas Rulmont, Operating Officer de WDC qui cite notamment Carat Duchatelet comme référence (nombre de clients préfèrent pourtant garder l’anonymat).
Reste que WDC ne compte aucun commercial dans son équipe de 5 personnes, ce qui pourrait changer cette année pour faire davantage connaître la société et son offre. Cela dit, WDC n’a pas mis en place son système de cogénération d’énergie à l’aide de turbines à gaz, pas encore nécessaire. En revanche, le système de refroidissement a été amélioré, tandis qu’un monitoring fin de la consommation électrique est en cours de mise en place. Et pour cette année 2010, WDC table sur une nouvelle progression de 20 à 25%, essentiellement grâce à l’activité récurrente. “Le pipe est déjà bien rempli”.
L’autre volet de l’offre, le cloud computing, a pris forme dès la fin de l’été 2009 sous le nom CloudSphere, au terme d’une étude de marketing stratégique. Il s’agit d’un service IaaS (Infrastructure as a Service) proposé aux entreprises qui souhaitent offrir à leurs clients du logiciel SaaS à la demande.
“WDC peut offrir de la valeur ajoutée dans le cadre de partenariats, notamment en gestion opérationnelle ou en conseils en architecture. Mais nous nous adressons moins aux PME qu’aux sociétés d’informatique qui veulent se lancer dans le SaaS ou aux spin-offs technologiques qui ont besoin de flexibilité, insiste Rulmont. Dans un premier temps, notre positionnement était proche de celui des Belgacom et autres Interxion. Mais désormais, nous entendons nous démarquer par une offre plus spécifique.” A noter que cette offre CloudSphere devrait être pleinement opérationnelle pour cet été.
Cela dit, Rulmont est conscient qu’il reste un important travail d’évangélisation, même si certains concepts sont déjà anciens. De même, WDC pêche par un manque de visibilité, qui devrait être compensé par l’engagement d’un commercial.
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