Une seule voix ICT pour les villes et communes flamandes
Il est urgent de réagir à la politique ICT fragmentée des administrations locales. Voilà ce qu’affirment l’organisation ICT flamande des administrations locales V-ICT-OR, la cellule de coordination flamande de l’e-gov Corve, l’Expertisecentrum van Gemeentesecretarissen ECG et l’association pour la communication gouvernementale Kortom dans un mémorandum commun.
Il est urgent de réagir à la politique ICT fragmentée des administrations locales. Voilà ce qu’affirment l’organisation ICT flamande des administrations locales V-ICT-OR, la cellule de coordination flamande de l’e-gov Corve, l’Expertisecentrum van Gemeentesecretarissen ECG et l’association pour la communication gouvernementale Kortom dans un mémorandum commun.
“Dans le passé, des applications étaient systématiquement créées et développées dans les villes et les communes. Mais l’on n’y pensait jamais vraiment à la façon dont ces applications pouvaient dialoguer. Cela engendrait morcellement et inefficacité”, explique Eddy Van der Stock, président de V-ICT-OR: “Nous sommes toutefois conscients que ce n’est pas un problème passionnant pour les hommes et les femmes politiques. Voilà pourquoi nous nous sommes réunis pour la première fois – enfin! – avec diverses organisations de fonctionnaires pour réfléchir à la façon de changer les choses. C’est de cet exercice qu’est issu notre mémorandum qui offre non seulement un résumé du problème, mais aussi une approche concrète de ce dernier.”
Un pas important dans la bonne direction est la création d’une commission d’experts centrale pour les villes et communes flamandes avec un centre de compétences correspondant. Ce dernier sera chargé de regrouper les fournisseurs et représentants des villes et communes, afin d’élaborer et de mettre en oeuvre les solutions concrètes émanant de la commission d’experts. “En raison de la connaissance ICT limitée qui caractérisait avant les villes et les communes, les fournisseurs ICT avaient beau jeu de développer les applications à leur gré. Aujourd’hui, l’on observe qu’elles ne sont pas toujours compatibles avec la façon moderne de travailler. Grace au centre de compétences, ce problème devrait être pris à bras le corps”, ajoute Van der Stock. “Le rapport entre les autorités locales et les partenaires ICT va changer: ce sont les autorités locales qui vont désormais commander la manoeuvre.”
Un premier projet concret s’appelle OSLO, l’abréviation d”open standaarden lokale overheden’. Ce projet se focalisera sur l’inventaire des standards existants dans le domaine des données, afin de les consigner dans un seul et même modèle exhaustif de données et d’informations pour les autorités locales. Voilà qui devrait constituer la base d’applications e-gouvernementales efficientes. OSLO démarrera fin avril et se poursuivra jusqu’en mai 2013.
Le timing de l’annonce du mémorandum a été choisi à dessein, à savoir en préambule aux élections communales de cet automne. “Nous souhaitons fournir aux politiciens locaux les informations de base nécessaires dans le domaine de la stratégie ICT”, poursuit Van der Stock. “Une ICT gérée avec efficience, cela se traduit par de l’automatisation et donc par davantage d’économies et d’efficience. Nous tendons la main aux politiciens locaux, afin de nous mettre ensemble autour de la table, de réfléchir en commun et de dégager le cas échéant les budgets nécessaires.” L’on va même jeter une passerelle vers le gouvernement flamand et le fédéral. “L’on en est à la phase intermédiaire, où d’importantes réalisations sont lancées: il est plus que jamais urgent de faire entendre notre voix.”
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