Une nouvelle version de la tablette à 35 dollars
C’est en février que sera lancée la deuxième version de l’ordinateur tablette indien Aakash.
C’est en février 2012 que sera lancée sur le marché la deuxième version de l’ordinateur tablette indien Aakash. L’appareil, qui devrait coûter 35 dollars, sera le successeur du PC tablette Aakash 1 qui avait été distribué à quelque cent mille élèves. Le ministère indien de l’information et de l’ICT s’attend à ce qu’au cours des deux à quatre prochaines années, deux cent millions d’exemplaires de la nouvelle tablette Aakash soient commercialisés. Pour un tel volume, le prix d’achat pourrait effectivement atteindre les 35 dollars promis.
Le prix de l’Aakash 1 introduit en octobre 2011 oscille encore et toujours entre quarante et cinquante dollars. Le gouvernement subsidie la tablette pour les étudiants.
Suite aux critiques portant sur les performances de la première version, l’Aakash 2 a été améliorée sur plusieurs points. C’est ainsi qu’elle dispose d’un microprocesseur cadencé à 800 MHz, ce qui devrait accroître la vitesse de téléchargement et faciliter la visualisation de vidéos web.
Sa mémoire de travail est passée de 256 Mo à 1 Go, ce qui devrait permettre l’exécution simultané de plusieurs tâches. Une caméra a également été ajoutée pour les conférences web. L’appareil tourne sur un système d’exploitation Android 2.2 et a été conçu par le fabricant de hardware d’origine britannique Datawind.
Internet à haut débit Parallèlement aux ambitieux projets de tablette, le gouvernement indien va investir aussi quarante millions de dollars dans la mise en oeuvre de l’internet à haut débit (National Optical Fibre Network). En 2014, l’ensemble des six cent mille villages du pays devraient être connectés à un réseau à fibre optique à couverture nationale. En certains endroits, la portée du réseau sera amplifiée par des connexions sans fil.
Actuellement, 8 pour cent seulement de la population indienne ont accès à internet. 70 pour cent des 1,2 milliard d’Indiens habitent dans des régions reculées. La moitié d’entre eux environ vit sous le seuil de pauvreté. L’enseignement est l’une des priorités du gouvernement.
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