Une importante mise à jour pour la plate-forme Progress Pacific
Le fournisseur de middleware Progress a étendu sa plate-forme Pacific par pas mal de nouvelles possibilités. Les partenaires et développeurs devraient ainsi pouvoir déployer nettement plus rapidement de nouvelles applications business.
Le fournisseur de middleware Progress a étendu sa plate-forme Pacific par pas mal de nouvelles possibilités. Les partenaires et développeurs devraient ainsi pouvoir déployer nettement plus rapidement de nouvelles applications business.
Le principal message qui a été présenté aux participants de Progress Exchange 2013 à Boston, c’est que l’ancienne Progress est morte et enterrée et que l’entreprise se focalise de nouveau sur son coeur de métier, à savoir la fourniture d’une plate-forme à la fois puissante, évolutive et simple pour la création et le déploiement d’applications business.
Récemment, elle a dès lors vendu nombre d’acquisitions qui n’avaient rien à voir avec le développement d’applications (comme par exemple le spécialiste en ‘event-processing software’ Apama). “Nous devions trancher dans le vif”, a expliqué le nouveau CEO, Phil Pead, à Boston, “et renaître dans un certain sens. C’est ce que nous tentons à présent de faire avec Pacific.”
Comme pour donner un coup de fouet à cette nouvelle stratégie, l’entreprise a déjà dévoilé un nouveau logo et a ajouté pas mal de nouvelles possibilités à la plate-forme Pacific présentée il y a quelques mois déjà. Avec cette plate-forme, Progress accomplit aujourd’hui – enfin – le pas le plus important vers le nuage et vers les ‘big data’. Le récent rachat du spécialiste ‘cloud’ Rollbase doit être considéré dans cette optique.
Cloud
Les clients et partenaires pourront donc dorénavant stocker toutes les applis ‘on premise’ (créées dans l’environnement de développement OpenEdge) dans le nuage, sans devoir toucher pour autant à leur infrastructure existante. Les applis pourront désormais aussi tourner sur tous les appareils possibles (donc aussi mobiles) et puiser dans toutes les sources de données possibles.
“Les applis créées avec le software de Progress auront dès à présent accès en temps réel aux solutions Saas de tiers, aux bases de données relationnelles, aux ‘big data’, aux données des médias sociaux, au CRM, à l’ERP, etc.”, a insisté John Goodson, Chief Product Officer. “Même les données des détecteurs utilisées pour l’internet des choses pourront être évoquées. Et tout cela au départ d’une simple interface unique.”
Goodson: “Peu nous importe où vous faites tourner les applis ou comment vous les proposez à l’utilisateur final. Dans le nuage public d’IBM? Parfait. Via un navigateur mobile? Tout aussi bien. Nous n’utilisons que des standards ouverts.”
La plate-forme Pacific actualisée serait aussi très conviviale, ce qui permettra aux développeurs et aux programmeurs d’être confrontés le moins possible à la complexité inhérente au middleware, aux API et aux programmes pilotes.
“L’on ne peut plus passer des années à concevoir et à tester des applis”, a encore expliqué Phil Pead. “Pacific a dès lors aussi essayé d’isoler la complexité du développement des applications et de l’accès aux données, afin que les développeurs et les entreprises puissent davantage se concentrer sur les solutions à leurs vrais problèmes.”
Piliers
La nouvelle plate-forme Pacific se compose de cinq piliers importants. Il y a évidemment d’abord l’environnement de développement OpenEdge et la base de données, qui – pour qui en douterait encore – n’est pas larguée, mais bien étoffée.
Ensuite, l’on a le middleware DataDirect, qui doit veiller aux intégrations avec toutes les sources de données possibles. Puis, il y a donc les solutions ‘cloud’ de Rollbase (permettant notamment de travailler dans des environnements ‘multitenant’ et qui prévoient même d’authentique modèles pour les applications CRM et autres). C’est Corticon qui est le système en charge du business rule management.
Easyl
Mais quel est donc le cinquième pilier? Le programme Easyl auto-développé et annoncé en primeur, capable de combiner plusieurs sources de données en y cliquant tout simplement. Le résultat est présenté dans un tableur et peut être divisé par des services de type Dropbox.
Ensuite, les données combinées peuvent être ‘consommées’ avec des applications d’analytique visuelle à la SAS, Cognos ou Tableau. “Easyl, nous ne l’avons pas acheté, mais entièrement développé en interne”, a déclaré Goodson en souriant. En tout cas, l’application s’inscrit parfaitement dans la stratégie consistant à se focaliser dorénavant sur le ‘cloud’ et les ‘big data’.
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