Une étude de faisabilité pour .vla
Le cabinet de Kris Peeters va commander une étude de faisabilité pour .vla. Le ministre président flamand entend faire vérifier si l’introduction de ce suffixe internet est fondée et ne va pas causer des problèmes inutiles.
Le cabinet de Kris Peeters va commander une étude de faisabilité pour .vla. Le ministre président flamand entend faire vérifier si l’introduction de ce suffixe internet est fondée et ne va pas causer des problèmes inutiles.
Trois entreprises de consultance auraient remis une proposition. Au moment où vous lirez cet article, la décision quant à l’attribution de l’étude aura probablement été prise.
Le fait que Kris Peeters (CD&V) aspire vraiment à une extension de domaine flamande est connu depuis assez longtemps déjà. Mais le ministre-président refuse de se lancer à corps perdu dans une aventure sans informations supplémentaires. “Le gouvernement flamand veut surtout éviter d’alimenter la caisse de l’Icann pour un suffixe non fondé”, se murmurait-il dans les couloirs du récent Icann Meeting à Mexico City.
Il est évident que .vla suscite de solides points d’interrogation. Ceci dit en passant, .vla serait répertorié comme gTLD (generic top level domain) et pas comme ccTLD (country code TLD). Le problème, c’est qu’en Flandre, et par extension en Belgique, il n’existe pas encore de mini-entreprises accréditées par l’Icann et capables d’enregistrer ces generic top level domains, et .vla devrait donc être cédé à des registrars étrangers.
Ce ne serait par conséquent que dans un stade ultérieur, après l’étude de faisabilité, que le cabinet de Peeters ferait éventuellement constituer un dossier .vla à introduire auprès de l’Icann. Pour l’instant, on ne sait pas encore qui parmi les 3 entreprises de consultance susmentionnées sera désignée. Pour les initiés, Deloitte aurait toutes ses chances d’être celle-là.
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