Une entreprise IT recrute des étudiants avec un jeu virtuel
L’entreprise IT Devoteam entend cette année recruter 1.500 nouveaux employés. Voilà pourquoi elle lance DevoGame, un concours international destiné à stimuler les étudiants à travailler pour elle.
A partir du 26 septembre, les étudiants pourront s’enregistrer pour prendre part au jeu virtuel DevoGame. Ils disposeront d’une heure exactement pour empêcher que des hackers pénètrent sur les serveurs d’un campus universitaire imaginaire. S’ils y arrivent, ils pourront passer au deuxième niveau, où des équipes de deux à six étudiants de Belgique, France, Allemagne et des Pays-Bas auront jusqu’au 19 novembre pour développer une proposition capable d’être une révolution technologique pour le campus universitaire.
Par pays, deux équipes seront admises au troisième niveau. Les huit équipes restantes seront ensuite invitées à présenter leur projet à un jury professionnel à Paris. L’équipe gagnante s’en ira finalement à Las Vegas pour y promouvoir son projet lors du salon technologiques CES.
‘Une stratégie de recrutement alternative qui porte ses fruits’
DevoGame en est à sa deuxième édition. L’année dernière, le concours s’était déroulé exclusivement en France. 80 équipes de 42 écoles différentes s’y étaient enregistrées. Grâce à ce concours, Devoteam France avait réussi à engager deux fois plus d’étudiants que l’année précédente. Telle est aussi la raison pour laquelle le concours est organisé cette fois dans quatre pays en même temps.
“Nous sommes continuellement à la recherche de personnes supplémentaires, mais nombre d’autres entreprises aussi”, explique Jan Dillis, HR & Marketing Director chez Devoteam Belgium. “Les néo-diplômés ayant des compétences IT n’ont donc que l’embarras du choix. Voilà pourquoi il est important pour un employeur comme nous de montrer tout ce qu’on a à offrir. DevoGame est dès lors pour nous une façon d’inciter les jeunes talents à faire carrière chez Devoteam. Nous leur lançons le défi de nous prouver ce dont ils sont capables. En France, cette stratégie de recrutement alternative porte ses fruits, et nous voulons voir à présent si tel sera aussi le cas en Belgique.”
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