Une Chinoise tire profit des noms de domaine .eu
Une étudiante chinoise a tenté de s’emparer de 10.200 adresses internet .eu au nez et à la barbe d’autant d’entreprises européennes. EURid, le gestionnaire du domaine européen de top level, s’est vu contraint de bloquer ces adresses et a obtenu gain de cause auprès de la Cour d’appel de Bruxelles. Des milliers d’entreprises européennes, dont Charleroi Airport, KantoenNatie, Strelli, ABNAmroBank et Arcelor, ne pouvaient quasiment plus solliciter un nom de domaine .eu. Une étudiante chinoise rusée avait en effet réussi à mettre la main sur plus de 10.000 adresses .eu au nez et à la barbe d’autant d’entreprises, et ce dans le but de les revendre à prix d’or.
Une étudiante chinoise a tenté de s’emparer de 10.200 adresses internet .eu au nez et à la barbe d’autant d’entreprises européennes. EURid, le gestionnaire du domaine européen de top level, s’est vu contraint de bloquer ces adresses et a obtenu gain de cause auprès de la Cour d’appel de Bruxelles.
Des milliers d’entreprises européennes, dont Charleroi Airport, KantoenNatie, Strelli, ABNAmroBank et Arcelor, ne pouvaient quasiment plus solliciter un nom de domaine .eu. Une étudiante chinoise rusée avait en effet réussi à mettre la main sur plus de 10.000 adresses .eu au nez et à la barbe d’autant d’entreprises, et ce dans le but de les revendre à prix d’or.
Au terme d’une série de plaintes, EURid a bloqué les adresses que la Chinoise avait fait enregistrer. Un arrêté datant du 21 septembre de la Cour d’appel de Bruxelles donne raison à EURid, peut-on lire dans De Tijd. Selon la Cour, il est manifeste que la Chinoise a agi de mauvaise foi avec, pour seul but, de profiter du commerce de ces noms de domaine .eu.
La période de Sunrise pour les noms de domaine .eu s’étalait du 7 décembre 2005 au 6 avril 2006. Les entreprises qui introduisaient une demande sans y associer les justificatifs requis, perdaient leur droit à l’adresse, après quoi le nom de domaine était de nouveau libéré. C’est à ce moment précis que la Chinoise frappait.
Selon EURid, l’on pourrait encore attendre quelque temps, avant que ces noms de domaine .eu soient débloqués. Toutes les parties concernées souhaitent en effet attendre pour savoir si l’étudiante ne va pas se pourvoir en cassation.
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