Une attaque d’entreprise par mail peut coûter 1,2 million d’euros

Au Benelux, le montant total des coûts engendrés par un incident de sécurité par e-mail dépasse 1,2 million d’euros. Le pourcentage de grandes entreprises qui doivent faire face à ce genre d’attaque, est ici un peu plus élevé qu’ailleurs dans le monde.

Selon la firme de sécurité réseautique Barracuda Networks, 85 pour cent des entreprises établies au Benelux ont été la cible d’une attaque réussie par e-mail. En comparaison, elles représentent 80 pour cent aux Etats-Unis et 82 pour cent en Inde. Dans les pays voisins tels la France et la Grande-Bretagne, il s’agit respectivement de 71 et de 54 pour cent.

Barracuda a interrogé 1.350 personnes dans le monde, actives dans des organisations comptant de 100 à 2.500 collaborateurs. Pour la Belgique, 59 entreprises ont répondu et 150 au Benelux.

Ce qui interpelle surtout, c’est que ce type d’incident de sécurité va de pair avec des dommages importants. Au Benelux, on cite surtout les atteintes à la réputation, les pertes financières directes et la baisse de la productivité comme principaux effets coûteux. Selon Barracuda, le montant total de la nuisance peut s’élever à 1,2 million d’euros. Il s’agit là du coût moyen de l’attaque la plus chère. Data News a demandé à Barracuda quel était le coût moyen des attaques en général, mais n’a pas reçu de réponse.

Rançongiciel

En outre, on apprend que sur les 150 entreprises interrogées au Benelux, 87 pour cent ont l’année dernière été la cible d’une attaque au ‘ransomware’ (rançongiciel) et que les coûts d’une attaque ont augmenté de trente pour cent l’année dernière. Dans le même temps, seules 14 pour cent d’entre elles ont déclaré avoir investi dans une meilleure sécurité au niveau de l’e-mail.

Enfin, un tiers des firmes interrogées au Benelux indique que leurs systèmes et données sont plus sécurisées que jamais auparavant, ce qui n’empêche pas 12 pour cent d’entre elles de reconnaître qu’elles se sentent moins en sécurité. Ce sont surtout les virus et le malware (37 pour cent), le hameçonnage (‘phishing’) ou les menaces extérieures (31 pour cent), le spam ou l’usurpation d’identité d’un fournisseur (tous deux 29 pour cent) qui sont considérés comme les plus grandes menaces.

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