Une appli d’arythmie limbourgeoise recueille du capital frais pour se lancer dans une aventure à l’étranger
La jeune entreprise limbourgeoise FibriCheck, qui a développé une appli détectant précocement l’arythmie, a récolté un million et demi d’euros de capital frais en vue de s’étendre à l’étranger. Voilà ce qu’a signalé l’entreprise mercredi. L’argent émane de la société d’investissement limbourgeoise LRM, du fond de capital-risque Volta Ventures et de quelques investisseurs privés.
FibriCheck – qui s’appelait à l’époque encore Qompium – est depuis 2014 active sur le marché belge avec une appli pour smartphone capable de détecter précocement l’arythmie en plaçant simplement le doigt sur l’appareil photo de l’appareil. L’appli n’est disponible que sur prescription et est utilisée, selon la co-fondatrice de la start-up, Bieke Van Gorp, par quelque 25 cardiologues dans des hôpitaux dans toute la Belgique. L’entreprise a en outre signé des contrats avec quelques dizaines de médecins généralistes.
L’entreprise limbourgeoise souhaite à présent accomplir le prochain pas, selon Van Gorp: “Dans un premier temps, nous voulons lancer l’appli commercialement dans toute la Belgique et à grande échelle. Dans ce but, nous collaborons avec huit centres flamands de cardiologues, neurologues et médecins généralistes, qui évaluent comment lancer au mieux l’appli sur le marché.”
S’ensuivra le pas vers l’étranger, “de préférence cette année encore”. Selon Van Gorp, des négociations concrètes seraient en cours en Allemagne avec quelques grandes cliniques en vue de mettre en oeuvre un projet-pilote. En outre, des contacts ont aussi été établis avec des firmes pharmaceutiques et des sociétés d’assurance en France, aux Pays-Bas et en Scandinavie.
FibriCheck désirerait également faire des affaires aux Etats-Unis, mais les exigences strictes imposées par l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) tempèrent momentanément encore l’enthousiasme. Un dossier a certes été introduit, mais Van Gorp ne s’attend pas à ce que l’appli y soit agréée avant 2018.
FibriCheck occupe à présent une dizaine de personnes. Selon Van Gorp, l’objectif est d’engager cette année encore quatre à cinq collaborateurs supplémentaires.
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