Une amende de 66,3 millions d’euros infligée à Proximus
Le Conseil de la Concurrence inflige à Proximus une amende de 66,3 millions d’euros pour avoir abusé de sa position dominante sur le marché belge.
Le Conseil de la Concurrence inflige à Proximus une amende de 66,3 millions d’euros pour avoir abusé de sa position dominante sur le marché belge.
Le Conseil de la Concurrence a jugé que Proximus a abusé de sa position dominante sur le marché professionnel, afin d’en évincer BASE et d’autres concurrents. Cette sentence fait suite à une plainte déposée par BASE en 2005 déjà à l’encontre de Proximus et portant sur la période 2004-2005.
Au cours de cette période, Proximus a appliqué à ses clients professionnels des tarifs extrêmement bas, inférieurs même au niveau des coûts que les opérateurs devaient payer à Proximus pour les appels vers les clients Proximus. Cela a rendu impossible toute concurrence. Le jugement rendu est surtout important pour BASE, parce que, selon l’opérateur, ce sont précisément ces pratiques qui ont entraîné le départ de BASE du marché professionnel.
Dans un communiqué de presse, BASE déclare se réjouir de ce jugement, mais exprime en même temps l’espoir qu’il soit le point de départ d’une approche plus active de la part du Conseil de la Concurrence et de l’IBPT. Selon BASE, les prix extrêmement bas constituent encore et toujours un problème. Voilà pourquoi l’opérateur mettra Proximus en demeure de mettre immédiatement fin à ces pratiques. BASE ajoute qu’il envisage d’investir les dommages et intérêts qui lui seraient éventuellement attribués dans la stimulation de la concurrence sur le marché belge.
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