Un syndicat rejette les sacrifices salariaux imposés aux informaticiens néerlandais
Le syndicat néerlandais FNV est opposé aux sacrifices salariaux que les entreprises IT Atos, CapGemini et CGI demandent à leurs collaborateurs plus âgés.
Le syndicat néerlandais FNV est opposé aux sacrifices salariaux que les entreprises IT Atos, CapGemini et CGI demandent à leurs collaborateurs plus âgés.
FNV Bondgenoten, le plus grand syndicat des Pays-Bas, annonce dans un communiqué qu’il entend s’entretenir avec la branche ICT à propos des plans salariaux d’Atos, CapGemini et CGI. “Posons comme principe qu’il doit y avoir un problème avant de proposer une solution. Or quel est donc le problème? Ce n’est quand même pas qu’il existe un tabou de la dégradation?”, écrit le syndicat. Selon le FNV, un sacrifice salarial n’est pas une solution au problème de la réduction des tarifs dans le secteur IT, qui fait que les collaborateurs ne pourraient plus être mis de côté pour couvrir les frais.
Le syndicat privilégie une dégradation individuelle si un “collaborateur ne peut plus satisfaire aux exigences posées par sa fonction” et propose lui-même d’accepter une fonction inférieure, correspondant mieux à ses capacités. Mais une diminution salariale générale n’est pas, selon le FNV, la solution contre l’externalisation en Inde ou contre une pyramide d’âges inversée au sein d’une entreprise. Peut-être un recyclage de certains collaborateurs pourrait-il résoudre le problème, ajoute encore le syndicat: “Ils pourraient alors être à l’avenir mis de côté à un tarif supérieur.”
Dans un entretien avec la branche ICT néerlandaise, le FNV accepte cependant de parler d’une modération salariale temporaire liée à une garantie d’emploi. Mais un sacrifice salarial généralisé, le syndicat néerlandais le rejette. Cela pose le problème de manière déloyale au travailleur. Les difficultés auxquelles sont confrontées Atos, CapGemini, CGI et d’autres sociétés ICT néerlandaises, font en effet partie du “risque normal de l’entreprise”, affirment les responsables du syndicat Bob Bolte, Ger Klinkenberg et Fred Polhout.
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