Un réseau de caméras à Asse
SAIT Zenitel vient d’installer un réseau de caméras sans fil dans la commune d’Asse.
SAIT Zenitel vient d’installer un réseau de caméras sans fil dans la commune d’Asse.
Le but de ce réseau n’est pas d’observer de manière permanente certains lieux à Asse et à Zellik, mais bien d’aider à rechercher des preuves en cas d’agressions et de méfaits, dans le but d’augmenter les chances d’arrêter leurs auteurs. Le projet s’inscrit dans la politique de sécurité (‘Sécurité Intégrale’) de la commune d’Asse. L’adjudication lancée dans ce but a été remportée par SAIT Zenitel, elle-même installée à Zellik.
Provisoirement, 7 sites sont surveillés par les caméras, ce qui représente en tout quelque 35.000 m². Cette surface est couverte par 10 caméras fixes (Sony HD) et par 3 caméras mobiles (Axis PTZ). Grâce aux 14 antennes WiFi sans fil (multipoint et point-to-point), les images des caméras sont transférées au commissariat de police de Zellik. Ces images sont stockées pendant 31 jours raison d’1 image à la seconde sur un serveur HP équipé de 2 To de capacité de stockage. Les agents de police peuvent visionner les images par le biais du logiciel de gestion de l’entreprise canadienne Genetec. Le réseau WiFi est évidemment entièrement crypté.
Il s’agit là d’un projet d’un montant initial de 130.000 euros. Selon l’échevin en charge de la sécurité intégrale, Jan De Backer, c’est un investissement ‘durable’. “Il y aura encore de nombreuses possibilités d’extension. C’est ainsi que nous allons pouvoir ajouter au réseau de nouvelles caméras fixes et mobiles – par exemple dans le cas d’événements -, y intégrer la vidéo-intelligence et peut-être même y faire tourner d’autres applications encore.” De Backer envisage entre autres l’internet sans fil de la commune ou certaines applications mobiles.
La commune d’Asse entend ainsi aussi lutter contre la dispersion du nombre de caméras dans les espaces publics. Voilà pourquoi elle a notamment invité les écoles sur son territoire à prendre part au projet. Deux d’entre elles ont déjà accepté. Les images de leurs caméras aboutissent également à la centrale de la police d’Asse. En outre, les images des caméras placées dans le nouveau parking souterrain au lieu-dit Huinegem suivent le même chemin.
Plus il y aura de caméras, plus il y aura d’images et plus la capacité de stockage devra être importante évidemment. Mais une solution partielle pourrait être trouvée à l’avenir en recourant par exemple à des détecteurs de mouvements, explique le project manager, Raf Schrijvers.
Cette initiative dans son ensemble respecte parfaitement la législation sur la vie privée, selon la commune d’Asse. Cette dernière et SAIT Zenitel évalueront les résultats du réseau de caméras d’ici 1 an.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici