Un pirate publie un logiciel d’intrusion de l’iPhone
L’entreprise Cellebrite a probablement aidé le FBI à pirater l’iPhone qui avait été saisi après l’attentat terroriste de San Bernardino. Assez ironiquement, c’est un de ses serveurs qui a été à présent piraté.
L’attentat de San Bernardino, en Californie, où 14 personnes avaient été tuées lors d’une fusillade, avait débouché sur un intense débat. Le FBI voulait examiner l’iPhone 5C de Rizwan Farook, l’un des auteurs de l’attentat, pour en savoir plus. Après quelques tentatives, le service de sécurité américain abandonna la partie et demanda l’aide d’Apple. L’entreprise technologique refusa, même après que le FBI lui ait intenté un procès. En déverrouillant l’iPhone, pour lequel une nouvelle version d’iOS devait être écrite, Apple craignait que le FBI puisse contourner la sécurité de chaque iPhone sur le marché.
Contournement de la sécurité
Le FBI a finalement et probablement reçu l’assistance de l’entreprise israélienne Cellebrite, spécialisée dans le contournement de la sécurité des appareils mobiles. En janvier, un serveur de cette entreprise fut piraté, et 900 giga-octets de données y furent dérobés par un hacker anonyme. Cellebrite démentit alors que des informations de valeur aient ainsi pris la clé des champs, puisque “les renseignements ne se composent principalement que d’infos de contact de nos clients.”
Le hacker mit jeudi dernier en ligne des parties des informations volées. “Il est important de démontrer que si on crée de tels instruments, ils finissent par être piratés”, a déclaré le hacker au site web Motherboard. “Le débat à propos des portes dérobées dans le software ne va donc pas prendre fin, mais probablement reprendre de plus belle, étant donné qu’on évolue toujours plus vers une société autoritariste.”
Jailbreak
Ce qui est étonnant, c’est qu’une grande partie du code lié à iOS ressemble à celui de jailbreak, un logiciel que certains utilisateurs d’un iPhone installent pour des applis non compatibles avec leur appareil, et c’est aussi ce que le pirate écrit dans son ‘readme’. Le code rendu à présent public aurait été élaboré majoritairement sur la base d’une version de jailbreak pour d’anciens modèles de l’iPhone.
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