Un obstacle politique au nouveau système à voter
“Cela ne se présente pas bien.” Telle est la conclusion tirée par plusieurs sources à propos de l’introduction du nouveau système à voter. Cette fois, le problème n’est pas vraiment de nature technique, mais plutôt politico-budgétaire. La balle est cette fois dans le camp du nouveau gouvernement fédéral. Le précédent gouvernement fédéral avait donné son accord sur une contribution financière de 20 pour cent de la somme totale, soit quelque 8 millions d’euros, pouvait-on lire dans le journal De Tijd du 24 décembre. Le solde serait à mettre au compte de la Flandre et de Bruxelles. Mais à l’époque où l’article avait été écrit, il régnait déjà une certaine confusion à propos de la capacité du gouvernement fédéral à encore ajuster le montant en question.
“Cela ne se présente pas bien.” Telle est la conclusion tirée par plusieurs sources à propos de l’introduction du nouveau système à voter.
Cette fois, le problème n’est pas vraiment de nature technique, mais plutôt politico-budgétaire. La balle est cette fois dans le camp du nouveau gouvernement fédéral. Le précédent gouvernement fédéral avait donné son accord sur une contribution financière de 20 pour cent de la somme totale, soit quelque 8 millions d’euros, pouvait-on lire dans le journal De Tijd du 24 décembre. Le solde serait à mettre au compte de la Flandre et de Bruxelles. Mais à l’époque où l’article avait été écrit, il régnait déjà une certaine confusion à propos de la capacité du gouvernement fédéral à encore ajuster le montant en question.
Néanmoins, après des mois d’atermoiements concernant le prototype, le projet du nouveau système de vote semblait bien parti. Début décembre, le cabinet du ministre flamand de l’administration Geert Bourgeois émettait même de façon surprenante un communiqué de presse enthousiaste à propos de l’avenir du projet. “Toutes les villes et communes flamandes de plus de 25.000 habitants et toutes les communes, où l’on a précédemment déjà volté électroniquement, utiliseront le nouveau système de vote, si tout se passe comme prévu”, pouvait-on y lire.
“A l’époque, nous avions immédiatement envoyé un courrier à la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet”, explique Peter Buysrogge, porte-parole de Bourgeois. “Nous lui demandions de prendre rapidement une décision au niveau fédéral, afin de ne pas prendre du retard dans le processus de production. Depuis lors, nous n’avons pas de nouvelles.”
Ce silence est inquiétant. Il était depuis quelque temps clair qu’une décision était nécessaire pour le 31 décembre au sujet de la commande finale auprès du fournisseur Smartmatic-Steria, afin de maintenir réaliste le déploiement du système dans les communes. Mais le gouvernement fédéral n’a encore et toujours pris aucune décision, écrit le journal De Standaard aujourd’hui. Il est possible qu’il s’agisse simplement d’un petit problème budgétaire, mais l’on n’est guère optimiste dans le camp flamand. Conclusion: il y a de fortes chances pour que les marchands de crayons et de papier puissent s’attendre à une solide adjudication…
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