Un investisseur veut exclure Kalanick du conseil d’administration d’Uber
L’un des investisseurs d’Uber pousse l’ex-CEO Travis Kalanick à sortir aussi du conseil d’administration de l’entreprise.
Il s’agit en l’occurrence de Benchmark Capital, qui exige que Kalanick s’en aille et renonce à son droit d’occuper trois sièges au sein du conseil d’administration d’Uber. Cette société d’investissement possède 13 pour cent des actions de l’entreprise et 20 pour cent des voix, ce qui représente un montant de 9 milliards de dollars (sur base d’une valeur estimée de 68 milliards de dollars pour Uber).
Dans sa plainte, Benchmark Capital argumente que Kalanick s’est rendu coupable de plusieurs décisions contestables au niveau du conseil d’administration. C’est ainsi que Kalanick y a fait passer le nombre de sièges de 8 à 11, les trois supplémentaires étant revendiqués par lui-même.
Mais depuis lors, on a aussi appris que Waymo (Alphabet) accuse l’entreprise de vol d’informations, de licenciement obligé de plusieurs dirigeants dans le cadre d’une culture d’intimidation sexuelle régnant au sein de l’entreprise, ainsi que d’écarts de conduite de Kalanick et d’autres lors du traitement d’une affaire de viol impliquant un chauffeur d’Uber en Inde.
Benchmark affirme qu’il n’aurait jamais permis à Kalanick d’introduire des sièges supplémentaires au conseil d’administration, s’il avait été informé des incartades susmentionnées. Le fait qu’il se soit si mal comporté dans ces cas, incite l’investisseur à vouloir à présent que Kalanick quitte complètement le navire Uber.
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