Un éventuel rapprochement des informatiques “wallonnes” est à l’étude
Le gouvernement wallon a commandé une étude à une société de consultance sur l’éventualité d’un rapprochement entre le département informatique de la Région wallonne (DTIC) et son homologue de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ETNIC).
Le gouvernement wallon a commandé une étude à une société de consultance sur l’éventualité d’un rapprochement entre le département informatique de la Région wallonne (DTIC) et son homologue de la Fédération Wallonie-Bruxelles (ETNIC).
Le consultant en question nous a bien confirmé l’existence de cette “mission d’étude” mais n’a pas souhaité en dire plus, pour des raisons évidentes de confidentialité. Il s’agirait d’une première prospection quant à de possibles synergies entre les informatiques régionale et communautaire au sud du pays. D’après nos informations, l’étude ne porterait pas sur une fusion à proprement parler, mais plutôt sur un “rapprochement”.
Le cabinet de Rudy Demotte, à la fois, rappelons-le, Ministre-Président de la Région et de la Fédération, n’a pas réagi à notre demande de précisions.
D’un pur point de vue d’efficience des pouvoirs publics, un tel rapprochement pourrait avoir beaucoup de sens. Il donnerait encore plus de poids au département informatique dans les négociations auprès des fournisseurs IT et faciliterait le développement de plateformes technologiques communes. Ce serait en quelque sorte reproduire, à une échelle plus vaste, le récent précédent d’eWSB. Cette nouvelle cellule de simplification administrative et e-gouvernement regroupe en effet Easi-Wal (Région wallonne), comptant une bonne vingtaine de personnes, et la plus modeste cellule de simplification administrative de la Fédération Wallonie-Bruxelles (2 personnes).
D’un point de vue politique et administratif par contre, un rapprochement du DTIC et de l’ETNIC est sans doute plus délicat. En plus de la résistance au changement de certains (hauts) fonctionnaires se pose la question du poids relatif de Bruxelles, côté Fédération, face à une administration qui serait perçue comme trop “wallonne”. Ou comment la complexité institutionnelle belge pourrait compliquer la mise en route d’une meilleure gouvernance informatique …
La différence en termes d’effectifs est un autre paramètre. L’ETNIC emploie plus de 160 personnes, contre environ 65 pour DTIC.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici