Un entrepreneur internet controversé lance un concurrent à Dropbox
Le service de stockage en ligne Dropbox a un nouveau concurrent: Mega. Il s’agit là d’une initiative de Kim Dotcom, le fondateur du site de partage de fichiers MegaUpload, qui avait été arrêté l’année dernière par le FBI pour atteinte aux droits d’auteur.
Le service de stockage en ligne Dropbox a un nouveau concurrent: Mega. Il s’agit là d’une initiative de Kim Dotcom, le fondateur du site de partage de fichiers MegaUpload, qui avait été arrêté l’année dernière par le FBI pour atteinte aux droits d’auteur.
Mega sort exactement un an après la disparition de MegaUpload, parce que ce site avait détroussé l’industrie musicale et cinématographique d’un montant de plus de 500 millions de dollars à cause de la diffusion illégale de fichiers, selon la Justice américaine. Son fondateur, Kim Dotcom, fut arrêté. Actuellement, il est en liberté conditionnelle. Une procédure juridique est encore en cours à son encontre.
Dropbox Dotcom mise à présent sur un autre cheval et suit avec son nouveau service l’exemple de Dropbox. Mega est en effet un service web vous permettant de stocker des fichiers dans le nuage (‘cloud’) – vous ne possédez donc pas vraiment ces fichiers, mais vous les conservez sur internet et les échangez avec vos différents appareils (mobiles). Mega offre 50 Go d’espace de stockage gratuit. Pour 10 euros par mois, vous disposez de 500 Go, pour 20 euros de 2 To et pour 30 euros de 4 To. Quelques heures après son lancement, Mega compterait déjà plus de 250.000 utilisateurs.
Selon Kim Dotcom, Mega est un service parfaitement hermétique: du fait que les fichiers que vous stockez, sont cryptés, ils ne peuvent être visionnés ni par les collaborateurs de Mega, ni par les autorités. Quiconque lit entre les lignes, conclut que Dotcom abandonne ainsi la responsabilité de toute diffusion illégale de fichiers aux utilisateurs mêmes.
Megabox Lors du lancement de Mega, Dotcom a également évoqué un futur service baptisé Megabox qui nécessite encore six mois de travail au moins. Il s’agira d’un service où les artistes pourront déposer leur musique. Chaque fois que leurs créations seront reproduites sur le site, ils recevront des royalties.
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