Un constructeur automobile contrôle la conduite de ses clients par le biais de données
Tesla Motors, producteur de voitures électriques, a été pris à partie par un journaliste du journal The New York Times, mais affirme disposer de données d’où il ressort que le journaliste en question a outrepassé les règles.
Dans un article d’actualité, John Broder, journaliste au The New York Times, a critiqué la Tesla Model S, une nouvelle voiture électrique du constructeur Tesla Motors. Le journaliste a ainsi écrit que la batterie complètement pré-chargée avait refusé précocement tout service pendant la durée du test.
Elon Musk, CEO de Tesla, était tellement désappointé par l’article critique qu’il menaça de publier des données montrant que Broder n’avait pas rechargé complètement la batterie de la voiture, qu’il avait en outre effectué un détour non prévu et qu’il avait aussi dépassé la limite de vitesse. Il n’empêche que The New York Times insiste sur le fait que son journaliste a suivi la procédure normale.
Le vrai problème, c’est qu’en 2013, il y a de plus en plus de données disponibles. Même notre comportement au volant peut être contrôlé sur base de données. Les journalistes doivent-ils tenir compte de ces informations disponibles? Ou le constructeur automobile enfreint-il dans ce cas le respect de la vie privée du conducteur?
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