L’entreprise d’e-learning gantoise U&I Learning a décroché un nouveau contrat avec la Commission européenne, d’une valeur d’environ 1 million d’euros.
L’entreprise d’e-learning gantoise U&I Learning a décroché un nouveau contrat avec la Commission européenne, d’une valeur d’environ 1 million d’euros.
La Commission européenne entend utiliser une offre d’e-learning pour combler le fossé avec les PME européennes, surtout en ce qui concerne l’accès de ces dernières aux programmes-cadres dédiés à la recherche et au développement technologique, par exemple. “Les grandes entreprises recrutent généralement des talents spécifiques, mais les PME ont souvent du mal à y voir clair. La plateforme d’e-learning devrait remédier à ce problème”, explique Jean-Philippe Schepens, directeur général d’U&I Learning Belgium.
D’après Schepens, U&I Learning fournira à la Commission un “module d’e-learning intégré 2.0”. “Cela signifie que nous complétons les conférences web traditionnelles avec une participation active au moyen de forums de discussion et de médias sociaux.” La Commission utilisera par ailleurs le serious gaming. “Ce concept fait l’objet d’un énorme battage médiatique, mais il présente selon nous un intérêt pédagogique. Cela consiste à créer un environnement d’apprentissage permettant de ‘découvrir’ soi-même le savoir-faire nécessaire. L’impact pédagogique est de taille. Nous sommes parvenus à convaincre la Commission d’intégrer également ce concept.”
U&I Learning a été désignée parmi pas moins de 26 autres candidats. “Les autres acteurs sont souvent spécialisés dans une seule technologie. Nous nous démarquons de la concurrence en nous concentrant sur l’aspect pédagogique.” Début 2009, l’entreprise gantoise avait d’ailleurs déjà décroché un important contrat-cadre d’e-learning auprès de la Commission européenne, d’une valeur d’environ 7,2 millions d’euros et d’une durée maximale de quatre ans.
Lors de l’exercice précédent (conjoncture économique difficile), U&I Learning a réalisé un chiffre d’affaires de 10,26 millions d’euros, soit une baisse de 4,6 pour cent par rapport à 2009. L’EBITDA s’élevait à 781 000 euros. Pour 2011, l’entreprise table sur un redressement prudent, avec de nouveaux projets notamment chez Carrefour, Pfizer, Roche et Adecco.
