Twitter veut réembaucher des dizaines d’employés licenciés
Twitter demande le retour immédiat de dizaines de collaborateurs ayant perdu leur emploi vendredi, suite au rachat de l’entreprise par Elon Musk.
Pami eux, on trouve des personnes licenciées par mégarde, selon l’agence de presse Bloomberg sur base de sources actives au sein de l’entreprise de média social. D’autres ont été licenciées, avant que la direction ne se rende compte que leur travail et leur expérience s’avèrent nécessaires pour créer les nouvelles fonctionnalités envisagées par Musk.
Twitter aurait cette semaine limogé quasiment 3.700 personnes par courriel. Les chiffres officiels ne sont cependant pas encore connus. Nombre de collaborateurs ont appris avoir perdu leur emploi, après que leur accès à l’e-mail et à Slack ait été subitement suspendu.
Les demandes de retour de collaborateurs révèlent à présent le côté précipité et chaotique du processus, selon les sources. Musk presse à présent le personnel encore en place de sortir rapidement de nouvelles fonctionnalités. Dans certains cas, des collaborateurs dorment même au bureau, afin d’atteindre les nouvelles dates-butoirs fixées. C’est ainsi que Twitter s’est mise à introduire un nouveau système d’abonnement. Il est en l’occurrence question d’une nouvelle version de Twitter Blue, un service payant coûtant pour l’instant encore cinq dollars par mois. Avec la nouvelle version, les utilisateurs paieront huit dollars par mois pour disposer de la petite coche bleue (‘blue check’) par laquelle ils prouvent réellement qu’ils sont bien ce qu’ils prétendent être. Nombre d’utilisateurs très connus, d’entreprises, d’instances publiques et de journalistes recourent à présent encore gratuitement à ce signe pour contrer la diffusion de fausses informations.
Hier dimanche, Twitter a déplacé la date-butoir de changement des coches jusqu’après les élections américaines de mi-mandat qui auront lieu mardi, comme le signale The New York Times. Selon le journal, cette décision a été prise en réaction à la crainte que le projet puisse être abusé à l’approche des élections.