Trump utilise encore et toujours son ancien téléphone Android, ce qui représente un énorme risque

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Wim Kopinga Redacteur DataNews.be

Donald Trump continue de twitter à la Maison Blanche et le fait exactement de la même manière que lorsqu’il n’était pas encore président des Etats-Unis: avec son téléphone Android. Mais cette habitude pourrait poser des problèmes de sécurité nationale.

Barack Obama s’était plaint au début de sa présidence de l’ancien téléphone qu’il devait utiliser. Il reçut ensuite un appareil BlackBerry bien sécurisé et l’année dernière, ce fut finalement un smartphone qui lui échut. Mais pour garantir la sécurité, l’appareil présentait encore les restrictions requises, ce qui fait qu’il avait été délesté d’une partie son ‘intelligence’. C’est ainsi qu’Obama ne pouvait ni appeler tout un chacun, ni installer des applis, ni effectuer des photos, ni même reproduire de la musique.

Trump est un accro invétéré de Twitter et ne veut par conséquent pas renoncer à son bon vieux téléphone. Selon certains médias américains, le nouveau président dispose d’un modèle de la série Samsung Galaxy, avec lequel il peut dire ce qu’il pense (sans sécurité supplémentaire). Ce faisant, il s’expose à pas mal de risques.

Risques

On ne sait en tout cas pas clairement si son appareil a été adapté de telle manière que le cryptage puisse y être appliqué. Indépendamment de cela, il s’expose en outre à des maliciels (malware) et à des attaques d’hameçonnage (phishing). Des pirates pourraient ainsi à distance prendre le contrôle de l’appareil photo et du micro, à des fins de visionnement et d’écoute. Il leur serait également possible, après intrusion, d’y installer un malware pour connaître en tout temps l’emplacement de l’appareil.

Le système d’exploitation mobile Android fait l’objet de mises à jour mensuelles, qui comblent les failles connues. Le problème ici, c’est que ces mises à jour ne sont pas disponibles de la même manière pour tous les appareils. Lorsqu’une mise à jour de ce genre est lancée, Samsung doit l’adapter à ses systèmes, ce qui fait que cela peut prendre un certain temps, avant que chaque appareil soit vraiment de nouveau sécurisé. Actuellement, moins d’un pour cent des appareils Android ont fait l’objet de la dernière grande mise à jour, Android 7.0, sortie l’été dernier.

Ce qui rend la situation encore plus étonnante, c’est qu’Hillary Clinton avait dû à l’époque faire face à une bordée de critiques virulentes, lorsqu’il s’avéra qu’elle continuait d’utiliser son mail privé, alors qu’elle occupait le poste de ministre des affaires étrangères. Selon Trump, cela engendrait d’innombrables risques pour la sécurité nationale.

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