Trois quarts des petites entreprises ne vendent rien via internet
A peine une petite entreprise sur quatre (occupant 5 membres de personnel au maximum) en Flandre et à Bruxelles vend des produits ou services via internet. Voilà ce qui ressort d’une étude effectuée par l’organisation des entrepreneurs Unizo auprès de ses membres. L’e-commerce semble encore être le plus exploité dans le commerce de détail, le commerce de gros et l’horeca. Dans les secteurs de la construction, de la production et des services, il en est à peine question. Internet ne semble pas être familier auprès de ce qu’Unizo appelle les ‘micro-entreprises’: seuls 52 pour cent d’entre elles disposent d’un site web propre.
A peine une petite entreprise sur quatre (occupant 5 membres de personnel au maximum) en Flandre et à Bruxelles vend des produits ou services via internet. Voilà ce qui ressort d’une étude effectuée par l’organisation des entrepreneurs Unizo auprès de ses membres. L’e-commerce semble encore être le plus exploité dans le commerce de détail, le commerce de gros et l’horeca. Dans les secteurs de la construction, de la production et des services, il en est à peine question.
Internet ne semble pas être familier auprès de ce qu’Unizo appelle les ‘micro-entreprises’: seuls 52 pour cent d’entre elles disposent d’un site web propre. Ici également, il y a de fortes différences d’un secteur à l’autre. C’est surtout dans la production et dans le commerce de gros que les entreprises possèdent leur propre site web. La construction et les professions libérales accusent du retard.
Parmi les entreprises qui vendent en ligne, environ la moitié (52 pour cent) déclare ne tirer actuellement que 5 pour cent maximum de leur chiffre d’affaires du net. 15,6 pour cent tirent 5 à 10 pour cent de leur chiffre d’affaires des ventes web. 23,2 pour cent tirent 10 à 50 pour cent de leur chiffre d’affaires du web, alors que 6,6 pour cent tirent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires d’internet. Un tiers des entreprises qui font déjà de la vente en ligne, pensent que leur chiffre d’affaires va croître l’année prochaine. Le reste s’attend à un statu quo. Il n’y a quasiment aucune entreprise qui table sur un recul de leur chiffre d’affaires en ligne.
Pour Unizo, il est aussi étonnant que seuls 28 pour cent des micro-entreprises sont au courant de la législation spécifique en matière d’e-commerce. Un tiers des entreprises interrogées pense être en ordre avec la loi, mais seuls 10,9 pour cent d’entre elles ont répondu correctement à la question de contrôle ayant trait au droit de rétractation de la part du consommateur.
L’organisation des entrepreneurs voit dans cette étude la preuve qu’il faut encore nettement accompagner et former les petites entreprises dans le domaine de l’e-commerce. Unizo considère aussi comme prioritaire de mettre à leur disposition des informations sur les aspects légaux du commerce en ligne.
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