Proximus et l’acteur français de la cybersécurité Thales ont été choisis pour moderniser l’infrastructure IT de l’OTAN dans les années à venir.
Le contrat est conclu entre les deux entreprises d’une part et la NATO Communications and Informations Agency d’autre part, et court jusqu’en 2029. Durant cette période, Proximus et Thales géreront et exploiteront le cœur de réseau de l’organisation.
Les services que Proximus et Thales proposeront et géreront conjointement, comprennent l’IaaS (Infrastructure as a Service) sur un cloud certifié et accrédité, le DaaS (Device as a Service) pour les appareils des utilisateurs finaux du personnel, des solutions de cybersécurité, des capacités réseautiques, la gestion de plateformes et les services cloud évolutifs pour le stockage et le calcul.
Plus tôt cette année, l’OTAN avait annoncé qu’elle attribuerait des contrats cloud d’une valeur de 800 millions d’euros en 2025. Elle s’intéresse explicitement aux acteurs commerciaux du cloud, avec l’ambition de sélectionner ceux qui seront requis cette année. Le contrat conclu avec Proximus et Thales en fait partie. Sa valeur n’est pas connue, mais selon De Tijd et L’Echo, elle s’élève à ‘plus de cent millions d’euros’.
Rattrapage
La modernisation technologique de l’organisation militaire est nécessaire, selon l’OTAN plus tôt cette année. Depuis la chute de l’Union Soviétique, de nombreux pays européens ont réduit leurs budgets de défense, et l’OTAN a également ressenti un besoin moindre de modernisation.
‘De nombreux gouvernements sont à présent occupés à rattraper trois décennies de progrès technologiques depuis l’après-guerre. Il est question de l’adoption du cloud, de mesures de cybersécurité, d’outils de collaboration modernes, toutes des choses qui n’étaient pas possibles auparavant sur site. L’OTAN n’est pas un précurseur dans ce domaine, mais un tournant s’avère nécessaire pour qu’une organisation de cette taille puisse évoluer’, avait déclaré Ludwig Decamps, directeur général de la NCIA, lors de la célébration du 10ème anniversaire de la Cyber Security Coalition en février.