En Grèce, Nokia a atteint jusqu’à 800 Gbps sur de très longues distances via la fibre optique. Sur quelques centaines de mètres, l’entreprise a même pu atteindre 1,2 térabits par seconde, chaque fois sur un seul canal.
La démonstration de vitesse s’est déroulée entre Patras et Athènes. Pour la plus longue distance, 800 Gbit/s ont été atteints sur 2.580 kilomètres. Lors d’un deuxième test, la vitesse fut de 900 Gbit/s sur 1.290 kilomètres.
Le test a été réalisé avec de l’équipement Nokia, tout particulièrement la solution de transfert optique 1830 PSI-M, et a exploité la technologie PSE-6s (Photonic Service Engine) de Nokia. Il s’est déroulé via un réseau DWDM (dense wavelength division multiplexing) d’OTE, une filiale de Deutsche Telekom.
Nokia souligne qu’il s’agissait d’un test en conditions réelles. Une nuance importante que celle-là, car il existe souvent une grande différence entre les vitesses atteintes en laboratoire ou dans un environnement de test clos et ce qu’il en reste dans la pratique, lorsqu’elles sont relevées sur les lignes de fibre optique existantes. C’est ainsi que Nokia a également été impliquée dans un test, où 301 térabits par seconde ont été envoyés via la fibre optique au début de cette année. Il s’agissait dans ce cas d’essais en laboratoire. Ces tests ne sont donc pas comparables entre eux.
25,6 térabits par seconde
Mais l’ère du térabit n’est plus si éloignée, car il s’agissait de tests qui s’effectuaient chaque fois sur un seul et même canal. Lorsque tous les canaux étaient utilisés via la liaison DWDM, la capacité totale du réseau n’était pas inférieure à 25,6 Tbps sur une seule fibre optique.
Pour remettre les choses dans leur contexte: aujourd’hui, on peut atteindre un maximum de 8,5 Gbps en tant que particulier en Belgique. Ce que fait Nokia est donc trois mille fois plus rapide environ. Nokia et OTE ont également testé une transmission monocanal plus courte. 1,2 Tbps a été atteint sur une distance de 255 kilomètres.
Nokia affirme également que cette évolution est favorable pour l’empreinte écologique. La vitesse élevée fait en effet en sorte que la consommation d’énergie par bit transmis est inférieure de quarante pour cent à la normale.
Ce genre de connexion n’est cependant pas destiné aux consommateurs, mais bien aux fournisseurs de connectivité qui transfèrent avec cette technologie et cet équipement des informations entre les centres de données et les fournisseurs de services ou les entreprises.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici