L’IBPT soutient une procédure de recours contre les taxes communales qui ‘compliquent le déploiement de la fibre optique’
Plusieurs communes flamandes ont récemment introduit des taxes supplémentaires pour les travaux effectués dans le domaine public, ce qui signifie que les entreprises télécoms doivent également payer pour l’installation d’internet et de la téléphonie. Le régulateur des télécommunications, l’IBPT, s’y oppose et s’associe à une procédure de recours devant le Conseil d’Etat.
Le président de l’IBPT, Michel Van Bellinghen, n’a pas pu dire combien et quelles communes sont impliquées, mais Termonde en fait à coup sûr partie. ‘Cela impose une charge élevée et imprévisible aux entreprises télécoms et cela menace donc de compliquer le déploiement ultérieur de réseaux rapides à fibre optique’, explique Van Bellinghen. En soutenant la procédure de recours, l’IBPT espère envoyer un signal aux communes pour qu’elles y mettent un terme.
Le régulateur des télécommunications a également souligné que l’installation de la fibre optique sur les façades des bâtiments était effectivement autorisée. ‘Nous défendons cela auprès des autorités municipales, mais en même temps, une procédure de réclamation est toujours possible’, précise-t-il.
Conditions strictes
L’IBPT s’attend ‘d’ici quelques semaines’ également à une résolution concernant la collaboration entre les différents opérateurs télécoms pour le déploiement de la fibre optique dans les zones à faible densité de population. Le déploiement est actuellement encore effectué par chaque opérateur séparément, mais cela coûte très cher, surtout dans les endroits où les maisons sont éloignées les unes des autres. En octobre 2023, l’IBPT – pourtant un fervent partisan de la libre concurrence – a par conséquent entrouvert la porte à une collaboration, mais sous conditions strictes.
Van Bellinghen n’a pas voulu révéler cette semaine quels opérateurs allaient collaborer, mais il espère plus de clarté d’ici quelques semaines. Le journal De Tijd a déjà fait état d’entretiens entre Proximus et Wyre (Telenet/Fluvius). Mais même si un accord devait être annoncé prochainement, l’Autorité belge de la Concurrence devrait encore avoir son mot à dire.
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