Super-ordinateurs: la Belgique s’essouffle

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Alors que notre pays classait encore 2 super-ordinateurs dans le Top 500 des supercomputers paru en novembre 2008, il n’y en a désormais plus qu’un seul. Mais la course n’est pas perdue.

Alors que notre pays classait encore 2 super-ordinateurs dans le Top 500 des supercomputers paru en novembre 2008, il n’y en a désormais plus qu’un seul. Mais la course n’est pas perdue.

Le classement semestriel des super-ordinateurs installés dans le monde publié hier dans le cadre de l’International Supercomputing Conference a connu plusieurs bouleversements majeurs. D’abord, l’arrivée dans le top 10 de deux machines installées en Allemagne, en l’occurrence au centre de recherches Juelich (positions n° 3 et 10), les deux seuls superordinateurs du top 10 basés hors des Etats-Unis. Le leadership est détenu par le Roadrunner du Los Alamos National Laboratory du ministère américain de la défense avec pas moins de 1,105 petaflops. Parmi les autres évolutions, on notera le souci écologique et la prise en compte de l’efficacité énergétique des superordinateurs, le coude à coude entre IBM et HP parmi les grands fournisseurs (avec Cray en embuscade) et le succès du processeur quad-core. On pointera encore à la 15e position le superordinateur Dawning de construction chinoise en service au Shanghai Supercomputer Center.

Notre pays ne classe désormais plus qu’un seul super-ordinateur dans le top 500, contre 2 lors du classement de novembre dernier, à savoir un HP Cluster Platform 3000BL en 268e position avec 22,731 Tflops de puissance. Il faut savoir que la puissance du 500e superordinateur est de l’ordre de 17 Tflops, soit davantage que les systèmes récemment installés chez Cenaero et dans les universités de Gand et d’Anvers.

Dans une interview récente (voir Data News n° 22 du 12 juin), Serge Bogaerts, IT & QA Support Group de Cenaero, nous précisait qu'”un cahier des charges portant sur plusieurs millions d’euros devrait être lancé au début de l’an prochain, avec installation dans les 6 mois qui suivront. Cela nous permettra de réintégrer le top 500 des super-calculateurs, à une place honorable.”

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