Steria et Sopra fusionnent
Steria et Sopra fusionnent pour devenir une entreprise IT réalisant un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et occupant 35.000 personnes dans 24 pays. L’accord devrait être entériné d’ici l’automne.
Steria et Sopra fusionnent pour devenir une entreprise IT réalisant un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros et occupant 35.000 personnes dans 24 pays. L’accord devrait être entériné d’ici l’automne.
La fusion entre Steria et Sopra engendrera en France un acteur du top 3, capable d’affronter des concurrents tels CapGemini. “C’est un excellent accord pour les deux parties”, explique Bart Denoodt, CEO de Steria Benelux. “Steria se distingue au niveau de l’infrastructure, alors que Sopra fournit surtout des services de ‘business processing’.” Contrairement à Sopra, Steria est nettement plus orientée à l’international avec quelque 6.000 collaborateurs en Inde.
L’on ne sait pas encore quelle nouvelle appellation le groupe fusionné portera. Son CEO sera l’actuel directeur de Steria, François Enaud. Pierre Pasquier, le fondateur de Sopra, sera, quant à lui, président du conseil d’administration. A partir de 2017, la fusion devrait rapporter 62 millions d’euros d’économies.
En Belgique, il en résultera une entreprise de quelque 340 personnes enregistrant un chiffre d’affaires supérieur à 55 millions d’euros. Dans notre pays, Steria vient tout récemment encore de décrocher des contrats auprès d’institutions européennes.
Chez nous, Sopra était surtout connue pour avoir racheté début 2012 Callataÿ & Wouters, le spécialiste en solutions logicielles de banking, qui fut ensuite rebaptisé en Sopra Banking Software.
La division est dirigée par Hilde Van Dungen, qui fut nominée tant en 2013 qu’en 2014 par Data News dans le top 10 des principales ICT Women en Belgique.
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