SpaceX lance un satellite d’espionnage pour l’armée américaine
SpaceX, l’entreprise aéronautique américaine d’Elon Musk, a ce 1er mai placé son premier satellite d’espionnage en orbite autour de la Terre. Il s’agit là de sa cinquième mission cette année.
Le lancement du Cap Canaveral en Floride a dû être reporté d’un jour en raison d’un problème de capteur. Le commanditaire, le National Reconnaissance Office (NRO), n’a, comme à son habitude, guère fourni d’informations. Les révélations sur les lancements NRO ne sont guère détaillées, afin de fournir le moins de renseignements possible à propos des objectifs réels et de la destination du satellite. A l’entendre, le NRO tiendra ainsi à l’oeil les activités terroristes et le développement d’armes nucléaires par d’autres pays.
Après le lancement, la partie supérieure de la fusée s’est détachée, afin de placer le satellite NROL-76 en orbite autour de la Terre. La partie inférieure de la fusée est ensuite rentrée au bercail et a effectué un atterrissage réussi sur une plate-forme au centre spatial Kennedy. C’est important dans la mesure où SpaceX entend ainsi réduire les coûts des lancements en réutilisant le propulseur.
Il s’agit d’une des rares missions NRO qui, au cours de la décennie écoulée, n’a pas été sous-traitée à l’United Launch Alliance (ULA). L’ULA est un partenariat conclu entre Boeing et Lockheed Martin. Ces dix dernières années, l’ULA a eu le monopole des lancements militaires aux Etats-Unis. En 2015, SpaceX a cependant été autorisée par l’armée de l’air américaine à lancer des satellites militaires. En créant ainsi de la concurrence, les autorités américaines espèrent voir diminuer les coûts de ces missions.
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