Smart Grids Flanders aspire à un plus large focus

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

“Cela n’a aucun sens de créer 37 champs d’expérimentation autour du même sujet.” C’est par cette citation que Kris van Daele, président de Smart Grids Flanders, illustre le principal objectif et défi de l’a.s.b.l.: réunir davantage de membres autour de quelques thèmes bien choisis.

“Cela n’a aucun sens de créer 37 champs d’expérimentation autour du même sujet.” C’est par cette citation que Kris van Daele, président de Smart Grids Flanders, illustre le principal objectif et défi de l’a.s.b.l.: réunir davantage de membres autour de quelques thèmes bien choisis.

Aujourd’hui, un peu plus d’un an après la création de la Smart Grids Platform flamande, Kris van Daele, CEO de Fifthplay, a été engagé comme président. Au cours de l’année écoulée, l’organisation a été quelque peu ré-agencée. Tout d’abord, l’appellation a été changée en Smart Grids Flanders (SGF), et un nouveau site a été lancé. De plus, les 3 grandes tâches/objectifs de l’a.s.b.l. ont été mieux définis. Dans un premier temps, SGF doit stimuler la communication entre les membres, explique van Daele: “Tous les 2 mois, nous envoyons un orateur chez nos trois groupes de travail. C’est là un bon motif de ‘networking’ parmi les membres. Le but est que ceux-ci s’y rencontrent pour discuter projets.” Ensuite, quelqu’un peut présenter une bonne idée et demander un support auprès de SGF. “Nous validons cette idée par le biais d’un conseil des sages et recherchons le cas échéant des parties, moyens et emplacements pour la développer.” Enfin, SGF même peut aussi lancer des initiatives autour d’un sujet ‘oublié’ important.

Le plus grand défi est le focus. Il cite l’exemple des stations de recharge électriques: “Aujourd’hui, l’on démarre trop de projets en parallèle dans ce domaine. La Flandre n’est qu’une petite région sur la carte européenne. Voilà pourquoi il convient de collaborer sur plusieurs thèmes: seuls, nous ne pourrons jamais faire tout.” Aujourd’hui, il existe 10 projets environ en phase de démarrage ou tout juste entamés. “C’est un beau chiffre pour débuter, estime van Daele. “De l’IWT, nous avons en outre reçu quelques KPI et au bout d’une année, ils sont encore tous dans le vert.”

Kris van Daele estime qu’au cours de l’année écoulée, il y a eu une forte conscientisation tant chez les fournisseurs qui sentent que ce marché ‘Energy Technology’ (ET) va connaître un boom, que chez les clients qui s’occupent toujours plus de développement durable. “Le paysage change incroyablement vite.” Il reste pourtant encore beaucoup de pain sur la planche. “Pour faire une analogie avec le marché IT, nous nous trouvons à présent dans la phase, où tout le monde travaille encore avec des desktops autonomes. Tout le reste – réseaux, communication, policies,… – doit encore être développé.” L’objectif 2020 est-il réalisable? “D’ici là, nous travaillerons avec des compteurs intelligents. Mais pour ce qui est d’un réseau vraiment intelligent super-équipé, c’est non. Selon moi, la date butoir ici est 2050, lorsque tous les combustibles fossiles seront épuisés. C’est alors que les ‘smart grids’ seront pleinement opérationnels.”

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