Plus d’un Belge sur quatre a déjà reçu une fausse facture. La vérification obligatoire des noms liés à l’IBAN, en vigueur dans toute l’Europe depuis le 9 octobre, devrait contribuer à enrayer ce phénomène.
Depuis le 9 octobre, les clients reçoivent un avertissement si le nom du bénéficiaire ne correspond pas au numéro de compte. Ce contrôle s’avère nécessaire, car 28 pour cent des Belges ont déjà reçu une fausse facture, selon une enquête menée par Horus Software auprès de 1.000 de nos compatriotes.
Quatre Belges sur cinq souhaitent que le gouvernement renforce sa lutte contre la fraude en ligne. Un nombre équivalent veut consulter une base de données pour vérifier les expéditeurs. Si sept Belges sur dix vérifient habituellement leurs numéros de compte, près d’un sur cinq a en effet déjà été victime d’une cyberfraude.
Selon Horus Software, ces chiffres démontrent l’urgence d’agir. ‘Nous constatons encore trop souvent que des entreprises tombent dans le piège des fausses factures’, déclare le CTO Bryan Steyns dans un communiqué de presse. C’est pourquoi l’entreprise a développé un outil qui attribue un score de fiabilité aux numéros de compte en fonction de leur utilisation, des divers numéros de TVA associés et des activités suspectes.
La vérification obligatoire des noms liés à l’IBAN s’inscrit dans le cadre d’un plan européen plus vaste visant à renforcer la sécurité des paiements. Les banques espèrent que cet avertissement concernant les virements erronés découragera les fraudeurs et incitera les consommateurs à redoubler de vigilance à chaque paiement.