Les Belges ont une bonne connaissance de la cybersécurité et de la confidentialité
Les Belges savent généralement comment créer un puissant mot de passe et reconnaissent à temps les risques en ligne, selon le National Privacy Test (NPT) annuel de la firme de cybersécurité NordVPN. Nous sommes solides au niveau des connaissances actuelles sur la cybersécurité et la confidentialité en ligne, mais nous accordons encore trop peu d’attention aux conditions d’utilisation.
Pas moins de 95 pour cent des Belges sont capables de créer un puissant mot de passe, et 94 pour cent savent comment gérer les offres suspectes. Pas moins de 90 pour cent savent quelles données sensibles ils ne doivent pas partager sur les réseaux sociaux, et 87 pour cent ont conscience qu’il existe des risques associés au stockage des informations de cartes de crédit dans le navigateur web. Bref, les Belges obtiennent de bons résultats pour leurs connaissances de base en cybersécurité, selon la firme de sécurité NordVPN dans son National Privacy Test (NPT) annuel, basé sur une enquête réalisée cette année auprès de 26.174 personnes de 175 pays.
Encore du pain sur la planche
Mais il existe également des lacunes importantes dans nos connaissances collectives. Seuls 4 pour cent des Belges savent quels outils sont disponibles pour maximiser leur confidentialité en ligne. Pas plus de 14 pour cent savent quelles métadonnées les fournisseurs internet collectent à leur sujet. Et seul un tiers des Belges connaissent l’importance de lire les conditions générales. En d’autres termes, il y a encore du pain sur la planche.
Les choses progressent cependant
Mais une comparaison avec 2021 montre que nous avons déjà accompli des progrès dans de nombreux domaines. Par exemple, aujourd’hui, nous savons collectivement mieux quoi faire, lorsque les données de nos comptes sont exposées: la proportion des Belges ayant cette connaissance est passée de 41 à 52 pour cent. Et en ce qui concerne la lecture des conditions de service, les choses étaient encore pires un an plus tôt: la connaissance générale en la matière est passée de 16 à 33 pour cent.
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