La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye déclare que la récente cyberattaque dont elle a fait l’objet, était un acte d’espionnage. La preuve actuellement disponible suggère une agression ciblée et sophistiquée à des fins d’espionnage, en vue de saper les activités de la CPI, selon la Cour dans une déclaration.
La CPI signale en outre qu’il ne lui est pas encore possible de confirmer aujourd’hui qui a perpétré l’attaque. Les autorités néerlandaises examinent l’affaire.
Des inconnus ont en septembre pénétré par intrusion au sein de la Cour pénale internationale de La Haye, où sont jugés entre autres des criminels de guerre. ‘Cela peut être interprété comme une tentative de saper le mandat de la CPI’, déclare la Cour dans un communiqué. Et d’ajouter que des mesures ont été prises en vue d’éviter une nouvelle attaque.
Les services de sécurité néerlandais et des spécialistes extérieurs sont à présent encore en train d’enquêter pour savoir qui est à l’initiative de cette cyberattaque. L’organisation insiste sur le fait qu’elle a été agressée de plusieurs côtés, tout en ajoutant dans un communiqué qu’un espion russe a travaillé comme stagiaire l’année dernière en son sein. La Russie a également engagé plusieurs poursuites judiciaires à l’encontre de certains juges de la Cour pénale internationale, après que celle-ci a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour avoir déporté des enfants de la partie de l’Ukraine occupée par la Russie.
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