Kaspersky quitte les Etats-Unis après en avoir été bannie

Eugene Kaspersky, le directeur de Kaspersky.
Els Bellens

La firme de sécurité russe Kaspersky fermera ses bureaux aux Etats-Unis plus tard cette semaine. Le gouvernement américain avait précédemment annoncé qu’il interdisait ces produits et avait également placé douze employés sur une liste de sanctions.

Les activités américaines de Kaspersky seront fermées à partir du 20 juillet, a indiqué l’entreprise par voie de communiqué. Le site web américain de Kaspersky est déjà hors ligne, et des employés locaux ont été licenciés. Il en resterait actuellement moins d’une cinquantaine.

Cette étape n’est pas totalement inattendue. Fin juin, le ministère américain du commerce avait en effet déjà interdit la vente des logiciels de Kaspersky dans le pays. Selon le gouvernement, l’influence du gouvernement russe sur l’entreprise est trop grande. Cela signifie que Kaspersky ne sera plus autorisée à vendre des produits de sécurité et qu’elle ne pourra plus exécuter de mises à jour plus tard cette année, ce qui est quand même assez important pour un produit de sécurité.

Quelques jours après l’interdiction, le gouvernement américain a également placé douze employés de Kaspersky sur une liste de sanctions. Il s’agit de hauts dirigeants tels que le CTO, le CFO et le CLO. Eugene Kaspersky, le CEO, ne figure pas encore sur cette liste.

Kaspersky est une multinationale ayant des bureaux dans 31 pays. L’entreprise a toujours nié que ses logiciels soient dangereux ou qu’elle soit soumise à une influence non sollicitée de la part des autorités. Kaspersky attribue son bannissement à des circonstances géopolitiques.  

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