Une université néerlandaise met son réseau hors ligne après une cyberattaque 

The logo of Eindhoven University of Technology (TU/e), which has taken its network offline and has suspended educational activities due to a cyber attack, is pictured in Eindhoven on January 12, 2025. (Photo by ROB ENGELAAR / various sources / AFP) / Netherlands OUT (Photo by ROB ENGELAAR/Rob Engelaar/ANP/AFP via Getty Images) © Rob Engelaar/ANP/AFP via Getty Images

La Technische Universiteit Eindhoven (TU/e) a mis hors ligne son réseau hier dimanche suite à une cyberattaque. 

Le réseau étant hors ligne, les étudiants et les employés de l’université technique ne peuvent plus utiliser ‘les fonctionnalités liées au réseau, telles que le courrier électronique, le wifi, Canvas et Teams’, indique l’université dans un communiqué. Il n’y a pas non plus d’activités pédagogiques possibles, du moins jusqu’au début de cette semaine. 

Des experts en ICT de l’université, qui ont toujours accès aux systèmes, enquêtent sur la nature et l’ampleur de la cyberattaque. L’université espère que le réseau sera à nouveau accessible demain au plus tôt. Les bâtiments et le campus de la TU restent, eux, accessibles. 

‘Nous sommes conscients que la coupure du réseau a des conséquences désagréables pour tous nos étudiants, nos employés, mais aussi pour les autres composantes du campus’, déclare Patrick Groothuis, vice-président du conseil d’administration de la TU/e. ‘Cette intervention nécessaire a été effectuée pour éviter le pire. Nous espérons compter sur votre compréhension et nous ferons tout pour résoudre ce problème et rendre tous les systèmes accessibles le plus rapidement possible.’ 

La cause exacte de la cyberattaque fait toujours l’objet d’une enquête, selon un porte-parole de l’université. L’attaque a été découverte samedi vers 21 heures. Le porte-parole ne peut pas encore en dire trop sur la manière exacte dont cela est arrivé au vu de l’enquête. ‘Mais cela présente toutes les caractéristiques d’une cyberattaque étant donné l’activité suspecte sur nos serveurs.’ Le porte-parole, faisant référence à l’enquête en cours, ne révèle cependant rien sur le type d’activité suspecte. 

On ne sait toujours pas exactement qui se cache derrière tout cela. Il n’y a eu aucun contact avec un groupe de hackers. Il n’est pas non plus question de prise d’otages, et aucun système n’est bloqué. ‘Nous avons nous-mêmes mis le réseau hors ligne pour éviter le pire.’ 

Contenu partenaire