Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions à une entreprise chinoise accusée de cyberattaques dans les deux pays.
L’entreprise en question serait une façade pour des hackers qui travaillent pour le compte du ministère chinois de la sécurité d’Etat. Des mesures ont également été prises contre deux citoyens chinois.
Les pirates informatiques auraient attaqué des entreprises, selon le département du Trésor américain. En Grande-Bretagne, une tentative a été faite en vue de pirater les comptes de messagerie de parlementaires critiques à l’égard de la Chine.
Les Britanniques affirment également que des hackers chinois sont à l’origine d’une cyberattaque qui leur a permis de mettre la main sur les données de dizaines de millions d’électeurs britanniques. Ce piratage avait été annoncé par le gouvernement britannique en 2023 déjà, mais jusqu’à présent, on ne savait pas clairement qui était derrière ce piratage.
Les cybercriminels avaient eu accès pendant plus d’un an à des serveurs e-mail et à des copies de listes électorales contenant les données de quelque 40 millions d’électeurs britanniques, selon des médias britanniques. Le vice-premier ministre britannique Oliver Dowden a cependant déclaré que ‘les tentatives d’ingérence dans la démocratie du Royaume-Uni ont échoué’.
Un porte-parole de l’ambassade de Chine en Grande-Bretagne a nié ces allégations. ‘Les soi-disant cyberattaques lancées par la Chine contre le Royaume-Uni sont des calomnies entièrement inventées et malveillantes. Nous nous opposons fermement à de telles accusations’, a déclaré le porte-parole. Dowden a entre-temps convoqué l’ambassadeur chinois.
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