Les services de police de plusieurs pays ont mis hors ligne quelque 600 adresses IP associées aux abus commis avec l’outil. C’est ce que signale Europol.
Cobalt Strike est en principe un outil destiné aux experts en cybersécurité. Le logiciel a été conçu pour tester la sécurité et identifier les points faibles de systèmes informatiques. Mais il est également utilisé par les cybercriminels. Dans le cadre d’une nouvelle opération baptisée « Opération Morpheus », les services de police ont mis hors ligne toute une série d’adresses IP associées à une utilisation non légitime du logiciel.
L’opération a été menée par National Crime Agency britannique en collaboration avec des services de sécurité australiens, canadiens, allemands, néerlandais, polonais et américains – entre autres. L’enquête est en cours depuis 2021. Au total, 593 adresses IP ont été mises hors ligne dans 27 pays.
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