Aux Pays-Bas, le piratage à la police ‘très probablement’ exécuté par un autre pays

Le ministre néerlandais de la justice, David van Weel. © Patrick van Katwijk/Getty Images

Les services de renseignement et de sécurité néerlandais AIVD et MIVD estiment ‘très probable’ qu’un autre pays soit à l’origine du récent piratage informatique majeur des services de police. Ils en ont informé la police, selon le ministre néerlandais de la Justice, David van Weel, dans un courrier adressé au Parlement.

La semaine dernière, on apprenait que les données de contact de l’ensemble des dizaines de milliers d’employés de la police aux Pays-Bas avaient été volées lors d’un piratage informatique. David van Weel indique qu’il semble s’agir de ce qu’on appelle la ‘global address list’, contenant des cartes de visite portant des noms, des adresses e-mail et des numéros de téléphone. Parfois, on y trouve également des informations privées. La police a immédiatement pris des mesures de sécurité après en avoir été informée, selon le ministre néerlandais.

D’après lui, les adresses mail de plusieurs partenaires de la police ont également été dérobées. Cela peut concerner des avocats et des procureurs. Les partenaires impliqués en ont aussi été informés, affirme-t-il.

Les services mettent en garde depuis un certain temps dans leurs rapports annuels contre l’augmentation des cyberattaques dont un autre pays est responsable. Une attention particulière est accordée à des pays comme la Russie, l’Iran ou la Chine, mais van Weel n’en mentionne aucun dans son courrier.

La police néerlandaise compte environ 64.000 employés à temps plein, à savoir non seulement les agents, mais aussi tous les autres collaborateurs.

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