L’organisation indique qu’elle poursuivra les discussions avec Microsoft, mais ‘sur la base des risques existants, elle déconseille provisoirement l’utilisation de Copilot’. SURF est une organisation dans laquelle des universités, des écoles supérieures, des hôpitaux universitaires néerlandais ainsi qu’un groupe d’enseignement professionnel secondaire (MBO) et des instituts de recherche collaborent dans le domaine IT.
L’année dernière, des recherches ont été effectuées sur Microsoft 365 Copilot. Cet examen a mis en évidence des risques pour la vie privée qui, selon SURF, sont liés, par exemple, à un manque de transparence de la part de Microsoft. Il n’est ainsi pas clair de savoir quelles données personnelles l’entreprise collecte et stocke.
Microsoft annonce pour sa part qu’un rapport de recherche assez approfondi sera publié jeudi. ‘Nous évaluons les conclusions provisoires de SURF et continuerons à collaborer avec le gouvernement néerlandais pour veiller à ce que l’utilisation de Microsoft 365 Copilot profite aux citoyens néerlandais et soit conforme aux réglementations internationales’, a déclaré un porte-parole de Microsoft.
SURF s’exprime assez souvent sur la fiabilité et la confidentialité des grandes entreprises technologiques, dont des services sont utilisées dans l’enseignement. Ces dernières années, l’organisation s’est ainsi montrée très critique à l’égard des Chromebooks qui, selon elle, collectaient trop de données. Cela a obligé Google à créer une version distincte de ChromeOS et du navigateur Chrome collectant moins de données.
