La firme américaine Apple a retiré de son App Store plusieurs applis informant les utilisateurs de la présence d’agents ICE. Le géant technologique a pris cette mesure suite aux avertissements du gouvernement américain concernant la sécurité du personnel.
L’ICE est au cœur de la politique d’immigration radicale du président Trump. Depuis son entrée en fonction, l’Immigration and Customs Enforcement (ICE) américaine a mené de nombreuses opérations, notamment contre des migrants résidant légalement aux Etats-Unis et qui, selon l’administration, étaient impliqués dans des activités pro-palestiniennes.
La procureure générale Pam Bondi a insisté sur le fait que ces applis augmentent le risque de violence contre les forces de l’ordre: ‘La violence contre les forces de l’ordre est une limite à ne pas franchir.’ Pam Bondi et la secrétaire à la sécurité intérieure Kristi Noem avaient précédemment déjà menacé de poursuites judiciaires le créateur texan de l’appli ICEBlock, Joshua Aaron.
L’action d’Apple révèle les tensions entre la liberté et les pouvoirs publics
Parallèlement, des esprits critiques soulignent que la suppression d’applis comme ICEBlock limite la liberté d’expression et l’accès à l’information.
La décision d’Apple jette également un nouvel éclairage sur les liens entre les grandes firmes technologiques et l’administration Trump. Durant son second mandat, plusieurs entreprises ont tenté de maintenir des liens étroits avec le gouvernement. La suppression des applis de traçage ICE démontre combien le gouvernement est à même de fortement influencer la politique des plateformes.