Scott McNealy: “Larry (Ellison) is going to love his new toy”
Dissiper une partie de l’incertitude qui taraude les clients Sun et offre de belles opportunités à la concurrence- IBM en tête. Voilà ce qu’ont essayé de faire Ellison et McNealy lors de l’inauguration d’Oracle OpenWorld. Sans rien apporter de réellement neuf.
Dissiper une partie de l’incertitude qui taraude les clients Sun et offre de belles opportunités à la concurrence- IBM en tête. Voilà ce qu’ont essayé de faire Ellison et McNealy lors de l’inauguration d’Oracle OpenWorld. Sans rien apporter de réellement neuf.
SUN-day: le jour de Sun. C’est ainsi que s’annonçait le lever de rideau sur Oracle OpenWorld 2009.
Pour sa séance inaugurale, la conférence des utilisateurs d’Oracle avait décidé de mettre Sun en vedette. Sur la scène, à tour de rôle (mais jamais en véritable duo), Larry Ellison et Scott McNealy ont joué, pour un soir, les protagonistes d’une pièce dont on attend encore le scénario exact. En quelque sorte, Oracle rendait ainsi la politesse à Sun qui avait accueilli Ellison à la séance inaugurale de JavaOne. Mais on n’en aura pas appris plus.
Larry et Scott se sont contentés de répéter ce que l’un et l’autre avaient déjà dit, de vive voix ou par publicités interposées. “Oracle investira plus en développement Sparc et Solaris que ne le fait aujourd’hui Sun” (cette conjugaison au temps présent aurait-elle, au passage, de l’importance ?). “Java speaks for itself.” Un acte de foi un peu faiblard de la part d’Oracle, consent toutefois Scott McNealy qui ajoute, ironique, “nos équipes sont en train de briefer Larry sur le sujet.” Ou encore: “MySQL ne concurrence pas les bases de données Oracle, mais davantage Microsoft.” Larry Ellison ajoutant “nous allons investir davantage que Sun dans MySQL, nous allons augmenter notre contribution à ce produit. Et si on le rend meilleur, peut-être même qu’on pourra gagner de l’argent avec…”
Qui du matériel ? Oracle dévoile la “génération 2” de son “Exadata” Database Machine, basée sur SPARC, FlashFire, ZFS… (voici un an, la 1ère mouture s’appuyait sur du matériel HP) pour revendiquer de nouveaux niveaux de performances. Reste à voir si Oracle ira au-delà de solutions optimisées pour ses logiciels et autres solutions appliance.
Côté stockage, Scott McNealy s’est contenté de souligner que virtualisation et connectique étaient autant de technologies importantes pour les datacenters, cloud computing ou autre informatique distribuée dont on fait tant de cas aujourd’hui. “Ajoutez, par-dessus, les bases de données, applications et middleware Oracle, et vous obtenez un datacenter très robuste.” De quoi affronter le nouveau meilleur ennemi de Larry: IBM. “Nous allons améliorer les performances Sun en intégrant plus efficacement les technologies Sun et Oracle”, promet Ellison. “Car il y a certains avantages à être une organisation unique, maîtrisant l’ingénierie du matériel, du logiciel et de toutes les pièces qui s’emboîtent. Regardez Apple…”.
La séance inaugurale d’OpenWorld n’aura rien livré de plus. Mais le fondateur de Sun avait, d’emblée, prévenu l’assistance: “nous ne sommes pas encore arrivés au port. Tout est encore dans les limbes et… les avocats veillent.”
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