SAS Belux croît de nouveau de 10 pour cent
Le spécialiste en analytique de données SAS peut chez nous s’enorgueillir d’une hausse de son chiffre d’affaires de 10,2 pour cent: une progression qui se fait sentir dans tous les segments.
L’entreprise privée SAS dirigée par son opiniâtre CEO Jim Goodnight a connu une belle année 2016. Au niveau mondial, son chiffre d’affaires s’est établi à 3,2 milliards de dollars, ce qui représente une croissance de 4 pour cent. Si l’on prend en considération les nouveaux contrats, la hausse atteint les 9 pour cent. Il s’agit là d’une progression pour la… quarantième année consécutive et ce, sans suivre un trajet de rachats parfaitement délimité.
“Notre zone européenne occidentale a connu une croissance nette de 20 pour cent pour ce qui est des nouveaux contrats. C’est surtout la France qui s’est distinguée, mais notre pays aussi. Notre chiffre d’affaires total en matière de software a crû de 10,2 pour cent”, déclare Jeroen Van Godtsenhoven, managing director de SAS BeLux. Pour ce qui est spécifiquement des nouveaux contrats, la croissance atteint même les 70 pour cent. En Belgique, SAS a donc, après une année 2015 plutôt modeste, connu de nouveau une forte progression: étonnamment supérieure à la moyenne mondiale.
La croissance se manifeste dans tous les secteurs et segments, sans que l’un se distingue plus que l’autre. “Les grandes banques et assurances continuent clairement d’investir, mais dans d’autres industries, dans lesquelles nous sommes traditionnellement plus faibles comme la fabrication, le marché de l’analytique des données a également le vent en poupe”, affirme Van Godtsenhoven. Baloise, Ethias et Barco notamment ont fortement investi dans la technologie SAS dans notre pays. Le managing director ajoute aussitôt qu’un important contrat-cadre conclu avec les institutions européennes et le G-cloud constitue l’une des principales nouvelles références pour SAS BeLux.
Sur le plan technologique, ce sont surtout les solutions en matière de détection de fraudes sur base d’une analytique en temps réel qui se distinguent. Au niveau mondial, ce segment a crû de 36 pour cent. Ce qui est nouveau pour l’entreprise SAS plutôt fermée d’origine, c’est qu’un tiers des ventes s’effectue aujourd’hui par le biais de partenaires et de revendeurs. “Notre progression doit pouvoir être plus rapide que ce que nous pouvons nous-mêmes ‘sourcer’. Voilà pourquoi nous faisons appel à des partenaires”, apprend-on.
Pour 2017, SAS estime pouvoir continuer de croître et d’investir de nouveau un quart de son chiffre d’affaires environ dans la recherche et le développement. Les domaines ciblés sont surtout l’analytique, la visualisation, la gestion des données, la ‘customer intelligence’ et la détection des fraudes. SAS attend aussi beaucoup de la plate-forme Viya axée sur l’intelligence artificielle, et de l’analytique dans le nuage.
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