Recherche: label représentatif pour centres de données

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Les clients de centres de données ne peuvent aujourd’hui pas encore choisir en fonction d’un label fiable et représentatif. Au contraire même, le foisonnement de normes n’offre qu’une image kaléidoscopique des aspects partiels du bon fonctionnement de ces centres.

Les clients de centres de données ne peuvent aujourd’hui pas encore choisir en fonction d’un label fiable et représentatif. Au contraire même, le foisonnement de normes n’offre qu’une image kaléidoscopique des aspects partiels du bon fonctionnement de ces centres. C’est ainsi qu’un populaire critère tel PUE (Power Usage Effectiveness) n’explicite qu’une partie de la politique environnementale d’un datacentre. En l’absence d’un label, les centres de données ne peuvent eux-mêmes pas non plus consacrer de manière univoque leurs investissements à une série de normes.

“Si un label est mis au point, il doit couvrir toute l’activité des centres de données, estime Laurens Van Reijen, managing director de LCL. En partant de la gestion opérationnelle, via le développement infrastructurel, jusqu’à la garantie financière de l’opération.” Il souhaite que cela se fasse au niveau européen via un groupe varié d’acteurs.

Les conseillers dans le domaine des centres de données doivent aussi y mettre de l’ordre. L’objectif ne peut être de devoir dépenser plus de 700.000 € en conseils, avant d’obtenir un certificat, selon Van Reijen, ni que les clients reçoivent de piètres avis (comme un OK pour des centres de donnés trop proches l’un de l’autre). Un label n’enlève de toute façon pas au client le devoir d’y mettre aussi du sien. Bref, “le besoin d’un label est aigu, mais ce ne sera pas évident de le mettre au point”, conclut Van Reijen.

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