Qui participera à la création du nuage gouvernemental?
Le premier contrat ‘cloud’ du gouvernement fédéral pourrait être attribué en octobre. Le service public fédéral ICT Fedict a lancé dans ce but une ‘request for information’ (RFI). Fedict recherche un intégrateur capable de fournir l’infrastructure de centre de données nécessaire – les serveurs virtuels -, que les services publics fédéraux pourraient utiliser librement via un ‘portail self-service’, selon un modèle ‘pay per use’. Les services de l’intégrateur qui sera finalement sélectionné, feront partie de ce qui devra finalement devenir le ‘government cloud’ (g-cloud): une combinaison hybride des centres de données (consolidés) existants du gouvernement fédéral et des services ‘public cloud’ (par ex. Amazon).
Le premier contrat ‘cloud’ du gouvernement fédéral pourrait être attribué en octobre. Le service public fédéral ICT Fedict a lancé dans ce but une ‘request for information’ (RFI).
Fedict recherche un intégrateur capable de fournir l’infrastructure de centre de données nécessaire – les serveurs virtuels -, que les services publics fédéraux pourraient utiliser librement via un ‘portail self-service’, selon un modèle ‘pay per use’. Les services de l’intégrateur qui sera finalement sélectionné, feront partie de ce qui devra finalement devenir le ‘government cloud’ (g-cloud): une combinaison hybride des centres de données (consolidés) existants du gouvernement fédéral et des services ‘public cloud’ (par ex. Amazon). “Pour les utilisateurs, peu importera que leurs services tournent sur des serveurs Unix ou sur, disons, des Playstation 3, pour autant que cela soit entièrement transparent”, déclare Peter Strickx, CTO de Fedict.
Avec cette RFI, Fedict entend d’abord savoir quels acteurs se sentent vraiment sûrs d’eux. “Dans leur SLA, sont-ils par exemple prêts à accepter des clauses de pénalité de 75 pour cent de leur provision mensuelle en cas de panne importante?” Strickx estime que le contrat final sera de l’ordre de 15 à 20 millions d’euros. L’adjudication consistera en 5 lots, mais Fedict affirme viser une approche aussi intégrée que possible. Les fournisseurs devront donc pouvoir se charger de tant de lots que possible en même temps. Les fournisseurs actuels de l’infrastructure et du software du centre de données de Fedict sont Atos (en réalité l’ex-Siemens IT Solutions & Services), Verizon, Oracle et Ferranti.
L’adjudication devrait être attribuée d’ici octobre, soit une bonne année plus tard que prévu en raison de la situation du gouvernement en affaires courantes de l’année dernière. Du moins si le contrôle budgétaire de septembre ne vient pas changer la donne…
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