Qui décrochera le juteux contrat de la cyber-défense de l’OTAN?
Hier, l’OTAN a commencé à collecter des offres dans le cadre de sa méga-adjudication portant sur la technologie de cyber-sécurité. Il s’agit d’un contrat évalué à quelque 32 millions d’euros. Voilà ce qu’on peut lire dans le The Wall Street Journal. Un contrat de 32 millions d’euros peut être qualifié de juteux pour le secteur ICT, mais pour celui de la défense, ce sont des ‘peanuts’. Ou comme l’écrit le journal américain: avec le montant de ce contrat, l’on ne pourrait même pas s’acheter un avion à réaction. Il n’empêche que cette adjudication est extrêmement importante, dans la mesure où l’OTAN se positionne ainsi en vue d’aider explicitement ses 28 pays membres à se protéger contre les cyber-attaques d’envergure.
Hier, l’OTAN a commencé à collecter des offres dans le cadre de sa méga-adjudication portant sur la technologie de cyber-sécurité. Il s’agit d’un contrat évalué à quelque 32 millions d’euros.
Voilà ce qu’on peut lire dans le The Wall Street Journal. Un contrat de 32 millions d’euros peut être qualifié de juteux pour le secteur ICT, mais pour celui de la défense, ce sont des ‘peanuts’. Ou comme l’écrit le journal américain: avec le montant de ce contrat, l’on ne pourrait même pas s’acheter un avion à réaction. Il n’empêche que cette adjudication est extrêmement importante, dans la mesure où l’OTAN se positionne ainsi en vue d’aider explicitement ses 28 pays membres à se protéger contre les cyber-attaques d’envergure.
Voilà qui est assez inhabituel, puisque les initiatives de cyber-défense étaient jusqu’à présent prises par les autorités nationales. Mais il n’y a aujourd’hui, semble-t-il, qu’une poignée de pays membres de l’alliance qui appliquent déjà une stratégie de cyber-défense explicite. Les autres pourraient à l’avenir puiser dans l’adjudication attribuée par l’OTAN.
Le projet est vaste: de la protection contre les attaques, en passant par la détection des agressions, jusqu’à la cyber-défense mobile. En juin déjà, l’OTAN avait publié une liste d’entreprises candidates potentielles pour l’adjudication. Il s’agit entre autres de spécialistes américains de la défense comme Northrop Grumman et Lockheed Martin, mais aussi d’entreprises IT davantage ‘grand public’ telles IBM et Cisco. L’on ne sait provisoirement pas encore exactement quelles entreprises remettront effectivement une offre. Le calendrier de mise en oeuvre effective serait ‘extrêmement ambitieux’.
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